mercredi 28 septembre 2022

Nord-Est/Justice : Me Elie Louis-Jacques se réveille et sort les barbelés contre ses présumés détracteurs.



Dans une conférence de presse donnée ce lundi 26 septembre 2022 en son domicile privé à Sance, localité de Ouanaminthe, le juge titulaire du Tribunal de Paix de ladite commune, Me Elie Louis-Jacques rejette d’un revers de main toutes les accusations orchestrées contre lui par une frange de la population désirant son poste, dit-il. 

Libération illégale de certains prévenus pour des magots, proposition indécente à une jeune femme en échange de la libération de sa tante, rançonnement de certains types suspectés d’implication dans des trafics illicites, disparition du corps du délit dans un dossier important, sont entre autres accusations lancées contre le chef du Tribunal de Paix de Ouanaminthe, Me Elie Louis-Jacques. 

Cependant, le juge, quant à lui, ignore globalement toutes ces accusations et déplore le fait que des individus malintentionnés associent son nom et son image à des actes ignobles dans l’exercice de ses fonctions.

« En tant que Ouanaminthais, tout le monde est au courant des circonstances qui entouraient mon investiture à la tête dudit Tribunal. Nombreuses ont été les personnalités très puissantes au sein de notre communauté qui visaient ce poste. Et, ce sont ces mêmes personnes qui, via leurs complices, décident  aujourd’hui, de me détruire coute que coute, à tort et à travers, sur les réseaux sociaux. Pour ce faire, ces gens tentent de me lier à certains dossiers louches dont j’ignore toute existence » a-t-il déclaré.  

Il a continué pour dire haut et fort qu’il s’abstienne, grâce à sa foi chrétienne et son éducation, à faire certains choix courants au pays notamment dans la communauté Ouanaminthaise, tels : se faire accompagner par des gangs armés, liquider la justice, rançonner des délinquants sous fonds de menaces, etc. 

Quand Me Elie Louis-Jacques se réveille d’un profond sommeil  et sort  de son silence

Me Elie Louis-Jacques sort enfin de son silence et dénonce avec véhémence ce qu’il appelle ‘’un complot’’ visant à le déstabiliser, le dénigrer et à ternir son image aux yeux de la société en dépit des efforts consentis pour la sauvegarde de son intégrité et de sa dignité. 

« Cette conspiration est l’œuvre  de deux équipes ayant comme leaders Elisma Florvil dit Mama, ex-député de la première circonscription de Ouanaminthe et Jean Eugène, juge de paix de la commune de Capotille » a-t-il pesté. 

Outre tout ce qu’on peut lire sur les réseaux sociaux, Me Elie Louis-Jacques reproche à son confrère Magistrat Jean Eugène le fait de mener des opérations à Ouanaminthe en compagnie de bandits lourdement armés alors qu’il n’a aucune autorité dans cette juridiction. Il dit regretter aussi que ce dernier associe son nom  à certains dossiers louches qu’ils (lui et son équipe de détracteurs) ont personnellement montés de toutes pièces justement parce qu’il (Jean Eugène) rêve de son poste de juge titulaire au TP de la commune de Ouanaminthe. 

Quand Me Elie Louis-Jacques sort les barbelés contre ses présumés détracteurs…

Me Elie Louis-Jacques explique clairement à la population le pourquoi de tous ces montages visant sa personne. 

« Je suis ciblé pour ma position. Je suis tout à fait d’accord que je suis un criminel parce que j’ai procédé au démantèlement du réseau de gangs KOKORAT SAN RAS venant des Gonaïves pour opérer dans ma commune avec la complicité des gangs locaux.  Des autorités de la cité de l’indépendance (Gonaïves) ne cessent de m’appeler pour me féliciter pour ce coup de filets alors que chez moi à Ouanaminthe, on préfère m’accuser à tort dans l’idée de minimiser l’opération parce que dit-on, nul prophète n’est honoré dans son pays. Je suis un criminel parce que, de concert avec les membres du comité de sécurité communale, je décide fort souvent de réaliser des visites surprises dans les boites de nuits locales en vue de vérifier s’il y a des inconnus (présumés bandits) qui envahissent ma ville. Et, si ne pas avoir le contrôle des gangs de Gaillard est un crime, oui, je suis un criminel. Si le refus de signer des mandats déjà scellés pour Me Joseph Edeline qui, bien des fois, sème la discorde dans nos foyers par ses actes, est un crime, oui, là encore, je suis un criminel. Mais, dans le cas contraire, vous savez, mesdames et messieurs, qui sont les vrais corrompus et les vrais criminels » a-t-il insisté. 

Rappelons que des types très connus comme député Mama, Juge Jean Eugène, Guensly Backup ainsi connu, Bedel Joseph et Antonio Joseph, sont cités par  Me Elie Louis-Jacques comme ses principaux détracteurs. 

Vu que les faits reprochés à Me Elie Louis-Jacques  dans la presse et sur les réseaux sociaux sont gravissimes ;

Vu que les dénonciateurs de Me Elie Louis-Jacques prétendent avoir des preuves solides prouvant sa culpabilité;

Vu que les personnes concernées par les prétendus dossiers impliquant Me Elie Louis-Jacques respirent encore et résident pour la plus part dans notre communauté;

Vu que Me Elie Louis-Jacques clame sa présumée innocence à travers des explications claires ;

 Vu que Me Elie Louis-Jacques donne des pistes et invite les intéressés à consulter spécialement le cahier d’écrou au commissariat de Ouanaminthe pour vérifier les noms des juges ordonnant la libération de certains prévenus avec lesquels son nom est associé par ses présumés détracteurs ;

Il est de bon ton que des suites légales soient données à ce dossier brûlant de l’actualité locale. 


Auteur : Philomé Mathieu

Juriste, Journaliste, Promoteur de Droits Humains. 


samedi 24 septembre 2022

Nord-Est/Justice: Entre le silence et l'arrogance, le juge Elie Louis-Jacques se trouve dans une mauvaise posture.


Arrivé comme un prince charmant sur son cheval blanc pour secourir la princesse aux yeux bandés meurtrie par les actes de corruptions et de malversations de certains juges verreux au tribunal de paix de Ouanaminthe, le magistrat Elie Louis-Jacques a promis, lors de la prise de fonction comme juge titulaire A.I, de corriger certaines dérives reprochées à ses prédecesseurs. Une promesse qu'il n'aurait pas pu tenir au regard des récents evènements.

Depuis plus d'une semaine, l'actualité des réseaux sociaux (Facebook, Groupes WhatsApp), certains médias traditionnels est centrée  sur les dénonciations des différentes transactions douteuses qu'auraient entretenues le juge titulaire Ad Interim du tribinal de paix  de Ouanaminthe, en l'occurrence Me Elie Louis-Jacques avec certains judiciables au sein de sa juridiction. Et ce, même à travers les rues, des petits groupes se  réunissent sur les trottoirs pour en discuter. Certains rapportent des témoignages des éventuelles victimes, alors que d'autres se questionnent sur la véracité des accusations portées contre le juge, vu leur gravité.

En effet, sur un enregistrement audio tournant en boucle sur les réseaux sociaux, dont la rédaction du journal Liberté-Infos en a eu une copie, on a entendu un citoyen s'identifiant au nom de Samuel Salomon, le père d'un certain Gemima racontant que le juge aurait réclamé un montant d'un million de gourdes pour la libération de trois personnes appréhendées lors d'une opération de fouilles dans la localité de Manquette. Cette transaction malsaine serait conclue pour un montant de 900 milles gourdes par le cabinet d'avocat de Me Desamours Michelet. "C'est le juge Louis-Jacques qui m'a récommandé ce cabinet d'avocat. Il a délégué expressément une personne pour m'indiquer la direction des locaux dudit cabinet se trouvant sur la route de Sance" a fait savoir M. Salomon.

Ces personnes arrêtés sous de fausses accusations de trafic de stupéfiants (drogues), selon M. Salomon, ont été libérées suite au versement de cette rançon aux avocats sans passer devant leur juge naturel pour répondre des actes qui leurs sont reprochés. "Les avocats ont du me mettre la pression en me menaçant d'envoyer les prévenus  au Parquet de Fort-Liberté si je ne trouve pas le montant requis le plus vite que possible", a-t-il expliqué.

Toujours dans cette même vague d'accusations et de dénonciations, la rédaction du journal a réçu une déclaration écrite dédiée à la justice du Nord-Est, en date du 19 Septembre 2022, le citoyen Penette Bendjy, identifiée au numéro CIN: 1042526125, demeurant et domicilié à Ouanaminthe, raconte que lors d'une opération judiciaire menant à l'arrestation de certains membres du gang dénommé "Kokorat san Ras" le 11 Septembre 2022 dernier,le juge Elie Louis-Jacques lui a fait concession d'une Génératrice en présence de la foule. Et après une semaine, soit au moment d'un scandal autour des éléments disparus du corps du délit, ce même juge a demandé à M. Penette de lui remettre cette génératrice, sans  aucune confidence sur les motifs. Et, ce dernier a refusé catégoriquement la requête du magistrat. Il a décidé de contacter le Cabinet Mutation qui n'a pas accepté de lui représenter mais l'encourage, au contraire, à se livrer à la justice.

La liste des accusations et des reproches faites au Magistrat Louis-Jacques est aussi longue que la route de la soie. Une demoiselle requérant l'anonymat a fait savoir que le juge lui aurait fait la proposition indeçente d'avoir des relations sexuelles avec elle en échange de la libération de sa tante en garde à vue pour un scandal de rue. Elle a aussi avoué que ce dernier lui faisait des pressions psycologiques en la ménaçant d'envoyer sa tante au Parquet de Fort-Liberté si elle refusait ses avances honteuses. 

Dans cette même lancée, selon certaines rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, Me Louis-Jacques aurait pris le malin plaisir de rançonner tous individus suspectés dans des affaires louches dans sa juridiction au lieu de les arrêter pour les suites judiciaires. Toujours selons ces rumeurs, il est l'une des personalités publiques participant dans la contrebande de visas dominicains en complicité avec les autorités du consulat dominicain à Ouanaminthe.

Officiellement, les instances administratives du système judiciaire n'ont rien prononcé sur ces graves allégations, cependant, beaucoup de questions se posent dans la communauté. Le juge titulaire A.I du tribunal de paix de Ouanaminthe Elie Louis-Jacques serait-il à son paroxysme en termes de transactions douteuses? Resterait-il en poste ou serait-il exclu du système judiciaire? Serait-ce de l'imprudence ou d'une excessivité de confort dans le mal? Serait-ce un coup monté ou une malchance? Que dirait le CSPJ (Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire) ? Que dirait l'Association des Magistrats Haïtiens? 

Cependant, les proches du magistrats clamant  son innocence (par ignorance ou par complicité) aurait cru  à une persécution politique vu que Me Louis-Jacques serait candidat à un poste électif quelconque.


Un dossier à suivre...


mercredi 21 septembre 2022

Wanament/Vyolans: SJM-Ayiti/Solidarite Fwontalye soti nan silans li, 5 jou aprè kèk swadizan manifèstan te fin fè zak kraze brize ak piyaj nan biwo Wanament la.


Nan yon nòt pou laprès administrasyon SJM-Ayiti/Solidarite Fwontalye nan komin Wanament soti jodi mèkredi 21 Septanm 2022 a, li eksprime endinyasyon l ak tristès li pandan l  kondane ak tout fòs li  gwo zak mechanste ak piyaj ki fèt nan lokal biwo a nan site Planto nan jounen 16 septanm  2022 a nan aprè midi.

SJM-Ayiti/Solidarite Fwontalye fè konnen se avèk dlo nan zye l’ap gade kouman yon pakèt moun ki fè tèt yo pase pou manifestan, moun biwo a abitye ede nan nivo l kapab, ap kraze epi pote ale tout sa ki nan biwo a. 

Responsab biwo Solidarite Fwontalye yo panse se kapab yon manipilasyon ki pouse popilasyon an aji konsa paske, selon sa yo di, enstitisyon an toujou devlope bon jan bon rapò ak moun nan kanton an kote l travay nan tèt ansanm pou devlopman kominote a, chèche mwayen pou fè dwa moun respekte ak triyonfe. Li toujou batay pou n gen yon sosyete kote tout moun kapab viv nan lapè ak nan Diyite. 

Solidarite Fwontalye raple, li se youn nan enstitisyon ki toujou prè pou akonpanye popilasyon an nan tout revandikasyon pasifik li yo epi ki jis nan chèche yon lavi miyò, nan respè youn pou lòt. 

SJM-Ayiti/Solidarite Fwontalye pwofite okazyon an pou l fè tout moun konnen 19 jen pase a ba li 23 lane nan kominote a kote lap akonpanye sila ki pi vilnerab yo nan sèvi ak defann migran yo, fanm ak timoun kap sibi tout kalite vyolans. Li kontinye pou l raple kontribisyon li nan ede agrikiltè ak kiltivatè yo, ti komèsan yo, nan fè pwomosyon pou pwoteje anviwònman, elatriye.

Yon lòt bò, dirijan yo raple Solidarite Fwontalye se byen ak patrimwàn tout moun paske benefisyè dirèk ak endirèk pwogram Solidarite yo anpil. Se plizyè dizèn, santèn ak milye moun li ede nan kominote a malgre l pa genyen gwo mwayen.

SJM-Ayiti/Solidarite Fwontalye fè konnen si tout aktivite l yo kanpe sa pra l genyen anpil konsekans sou lavi moun nan Nòdès ak tout lòt moun nan Peyi a paske Nòdès se yon kafou, yon pòt antre, yon depatman ki enpòtan anpil pou peyi a sitou nan relasyon komèsyal li ak Repiblik Dominikèn. Malerezman yo pa ba li enpòtans li merite. 

Responsab Solidarite Fwontalye yo pa jwenn mo pou yo kalifye sa kin pase a. Yo deklare, e nap site « lè yon moun deside fè piyaj ak kraze brize nan yon biwo konsa, kisa’w voye moun sila yo ki konte sou aksyon biwo a al fè ? Se ajenou ou mete depatman, se nan plis pwoblèm ou mete bèl kominote sa ak men m pwòp tèt pa w. »  

Nan sousi pou l akonpli misyon l epi kontinye akonpanye moun ki pi vilnerab yo pou pita pa pi tris, dirijan SJM-Ayiti yo deklare yap mete kanpe yon selil ijans pou kontinye travay la pandan yap panse ki oryantasyon e ki desizyon kap pi bon pou yo pran.

Malgre tout sa SJM-Ayiti viktim nan jounen 16 septanm  2022 a swit a manifestasyon ki te fèt nan komin Wanament, li montre bon jan volonte pou l kontinye travay avèk popilasyon an. Nan sans sa a, li voye yon gwo mesaj bay moun kap viv nan kominote a.

« Si nou vle travay sa kontinye fèt e biwo a toujou rete prezan pou ofri sèvis li e akonpanye kominote a, nou mande tout moun ki genyen bòn volonte yo ki genyen materyèl biwo a nan men yo (ti materyèl, gwo materyèl) pou pote yo vini prese-prese. »

Pi lwen, SJM-Ayiti/Solidarite Fwontalye mande moun ki konsène yo pou chèche yon fason kap bon pou yo, jis pou yo fè materyèl sa yo rive jwenn biwo a soti mèkredi 21 septanm pou rive dimanch 25 septanm 2022.

Dirijan SJM-Ayiti/Solidarite Fwontalye presize, moun yo kapab pote materyèl yo oubyen  remèt yo bay  yon moun ou yon gwoup moun ki vle ede travay la avanse pou pote yo pou nan biwo a. 

Nan finisman nòt la, SJM-Ayiti/Solidarite Fwontalye mande kolaborasyon tout moun pou l kapab kontinye misyon l nan kominote a jan sa te konn fèt avan nan relasyon bon vwazinaj. 


Otè : Philomé Mathieu

Jiris, Jounalis, Pwomotè Dwa Moun.


Fermeture officielle du Centre Sainte-Thérèse des Sœurs Saint-Jean Évangéliste à Ouanaminthe.


L’Institut du Bien-être Social et de Recherche (IBESR) a procédé, ce mardi 20 septembre 2022, à la fermeture officielle du Centre Sainte-Thérèse des Sœurs Saint-Jean Évangéliste à Ouanaminthe en présence d’un juge de paix de la commune, Me Renaud Pierre et des membres de la presse locale.

Cette décision a été prise suite aux informations collectées par les agents de l’IBESR faisant état d’un cas d’exploitation sexuelle sur une mineure âgée de 14 ans audit centre. 

Le coordonnateur départemental nord-est de l’IBESR, Mr Occéan Rémy révèle que l’acte a été perpétré par un employé du Centre Sainte-Thérèse toujours en service. Selon Mr Rémy, le centre a décidé de fermer ses portes tout de suite après, mais par faute d’endroit pour placer tous les enfants dudit centre, il a catégoriquement refusé. Car, il y avait surtout un enfant handicapé pour lequel on devait trouver un centre approprié. 

Par ailleurs, il a précisé que le juge de paix était là justement pour remplir une mission bien particulière dans le cadre de cette opération. 

« Juge Renaud Pierre avait pour mission d’inventorier les biens et matériels qui étaient au service des enfants placés dans le centre. Malheureusement, l’espace a été vidé avant notre arrivée » a-t-il fait remarquer. 

Il a continué pour dire que provisoirement l’IBESR assure la prise en charge de l’enfant handicapé en attendant de trouver un bon centre dans la communauté qui est adapté à sa situation et prêt à l’accueillir.

Concernant les autres enfants qui étaient placés dans le centre, certains sont déjà réinsérés dans leurs familles biologiques et d’autres sont placés dans des centres ou fondations de la zone, a-t-il fait savoir. 

« Désormais, aucun enfant ne fréquentera le centre Sainte-Thérèse des Sœurs Saint-Jean Évangéliste. C’est définitivement fermé » a conclu Mr Occéan Rémy. 


Auteur : Philomé Mathieu

Juriste, Journaliste, Promoteur des droits humains. 

dimanche 18 septembre 2022

Haïti//Éducation : QUAND LE PSYCHOLOGIQUE EST IGNORÉ DU PÉDAGOGIQUE


La vie est tout un système de pratiques, de techniques, de savoir-faire, de procédures et/ou de méthodes conçus grâce à l’établissement de principes générateurs de l’équilibre inhérent à la pérennité des valeurs foncièrement humaines. Fort de cette conception systémique de l’existence, nous entendons, par-là, des normes régissant les interactions entre les éléments du tout dont l’harmonie et la cohérence sont fonctions d’une parfaite régularité opérationnelle de l’ensemble. Ainsi, le fonctionnement de toute société n’est pas moins dicté par le respect, on ne peut plus scrupuleux, des lois et règlements régnant en arbitres sur l’immense terrain de la réussite communautaire.

Cette victoire, préalablement conçue au creuset de la motivation individuelle et collective des coéquipiers, est comprise comme la résultante certaine d’entrainements assidus et de forces motrices conjuguées des joueurs. Donc, le fruit de l’apprentissage. Par conséquent, tout est à apprendre. Oui, nous apprenons même à bien cerner le rôle des différents paramètres relatifs au processus d’enseignement-apprentissage de l’élève, communément appelé, apprenant. ,Processus très complexe, apprendre est un concept dont la récurrence jouit d’une tangibilité singulière dans divers domaines du savoir scientifique. Il n’est pas de connaissance ou de savoir qui ne soit  l’aboutissement ou la découverte de tel processus qui suscite une très large littérature, parfois, diversifiée selon les conceptions des penseurs, notamment, des psychologues et des pédagogues. 

L’homme est ce tout complexe et pluridimensionnel qui ne cesse constamment d’étonner les penseurs les plus brillants du monde. Donc, les scientifiques de tous les temps se préoccupent  toujours de comprendre la vraie nature, si énigmatique, de cet être muable soumis au gré des circonstances internes et environnementales. Cependant, peut-on dédaigner les retombées positives de la complexité de cette architecture vivante en matière de développement philosophique et scientifique? Qui plus est, et c’est vraiment paradoxal, l’homme est, lui-même, son propre objet d’étude. Ce qui suscite, de surcroît, bien des débats inhérents à la notion d’objectivité en sciences humaines.  

La difficulté à cerner l’être humain avec exactitude est donc fonction de ces multiples conceptions que l’on construit de manière progressive via le dynamisme même de la personne humaine. Et, le domaine éducatif n’est pas épargné de cette problématique. Cependant, il est, malgré tout, éducable, l’homme. Voilà,  un indice d’espoir! Une espérance qui ne va pas de soi. Mais, le fruit de recherches et de travaux assidus des penseurs, des écrivains et des chercheurs, en d’autres termes, des scientifiques, dont le champ d’intervention est l’homme. 

Eduquer quelqu’un ou un enfant, lui enseigner des valeurs, revient tout d’abord à considérer les différentes dimensions fondamentales de son être : les aspects social, affectif, religieux, physique, etc. Cette façon de transmettre, de favoriser la construction ou le changement du comportement dans le domaine de l’apprentissage ne doit pas être l’oeuvre du hasard. Il faut tenir compte de la maturité intégrale de l’apprenant. D’où, le mariage de la pédagogie et de la psychologie. D’ailleurs, Jean Jacques Rousseau, dans Emile ou de l’Education (1762), avait vite compris qu’il avait fallu apprendre à l’individu des choses selon ses tranches d’âge. Implicitement, il avait voulu montrer combien la maturité psychologique de l’enfant serait fonction de son développement somatique. Jusqu’à présent, et notamment dans le système éducatif haïtien, on tient compte de certains paramètres des grands pédagogues, psychologues du développement, psychoéducateurs, psychopédagogues, pour ne citer que ceux-là : le clivage des classes lié à l’âge des apprenants. Même si l’on ne doit pas ignorer non plus des irrégularités du système : cas des élèves suragés, par exemple.

Nous référant, également, à la théorie de l’apprentissage de Jean Piaget (1896-1980), nous arrivons à comprendre que, généralement, le psychisme se développe au rythme même  de l’évolution du physique de l’enfant. D’où, l’établissement de l’équilibre entre le mental et le biologique. Par conséquent, un système d’éducation digne de son statut doit s’efforcer de consacrer des normes au respect de l’équilibre entre le développement physique et l’évolution  mentale des apprenants. 

La psychologie et la pédagogie doivent être conçues comme des éléments fondamentaux  d’une importance incontournable dans la réussite certaine des processus d’enseignement-apprentissage. Ne pas reconnaitre cela, c’est faire montre d’une faiblesse culturelle notoire, d’un manque de connaissance et de maitrise en matière des sciences humaines et, surtout, c’est enlever à une nation l’assurance d’un futur certain et solide puisque l’avenir d’un pays sera, et de fait, inhérente à la formation de citoyens et de citoyennes cultivés et selon des finalités taillées sur mesure des grandes orientations idéologiques et pragmatiques sur lesquelles se fonde l’espoir national ou communautaire.


Références
Rousseau, Jn. J. (1762). Emile ou de l’Education. Genève, Royaume de France. Récupéré de http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/old2/file/rousseau_emile.pdf.                                                   


Auteur : Rodenel LOUIS

Ouanaminthe-Manif : Passer de manifestant à pilleur, une transition criminelle inquiétante.


Au sein de tout pays démocratique, le droit de manifester est considéré comme un moyen d’expression populaire à travers lequel les dirigés exercent une sorte de pression à l’égard du pouvoir politique. Cette forme d'expression prouve en quelque sorte leur ras-le-bol, leurs désaccords, leurs frustrations et leurs principales revendications vis-à-vis des gouvernants.

Tout en reconnaissant que manifester est un droit fondamental consacré par les articles 18 et 19 de la déclaration universelle des droits de l’homme adoptée par l’assemblée générale des nations unies dans sa résolution 217 A (III) en date du 10 Décembre 1948 et l'article 31 de la constitution haïtienne du 29 mars 1987,  il faut aussi admettre qu’il y a des limites à ne pas franchir pour être considéré comme manifestant et rester dans le cadre de la loi. 

Oui, exprimer publiquement son mécontentement face à la mauvaise gestion des dirigeants c’est bon, c’est normal. Mais, piller les entreprises publiques ou privées prétextant qu’on est manifestant-mécontent, c’est mauvais, c’est illégal. Et, on n’a même pas un brin de sériosité,  si on s’attend à ce que cela soit impunissable. 

De fait, la manifestion réalisée à Ouanaminthe ce vendredi 16 Septembre 2022 perd toute sa valeur vu la façon dont cela s’est terminé. On dirait que sa finalité était purement et simplement le pillage des institutions publiques et privées de la commune. Car, la Mairie de Ouanaminthe, le bureau de l’ONA, l’école nationale des filles, le collège Mère du Bel Amour, le Service Jésuite aux Migrants/Solidarite Fwontalye (SJM-Haïti) sont entre autres institutions victimes de cette première manif. 

Si certaines institutions suscitées ont été saccagées en partie, le SJM-Haïti présent à Ouanaminthe depuis le 19 juin 1999, a été totalement pillé, vilipendé et vandalisé malgré ses 23 ans d’investissement dans sa mission qui est d’accompagner, servir et de défendre les droits et la dignité des migrant-e-s, des personnes déplacées et des rapatrié-e-s victimes d’agressions, d’abus et de violences physiques, sexuels, moraux, etc.

Suite aux actes de vandalisme et de pillage perpétrés hier par des prétendus manifestants, il serait bon de voir le bilan dressé par les organisateurs. D’abord, selon des témoignages recueillis par le journal en ligne Liberté Infos, le pillage de certaines institutions de la ville a été bien planifié par les protagonistes. On déplore aussi le fait que des jeunes leaders politiques et d’opinions ont boosté des messages violents ayant rapport avec le déchoucage  et le pillage. 

Contrairement aux leaders politiques qui bénéficient de la faiblesse ou l’absence des lois haïtiennes en matière de l’utilisation des réseaux sociaux, les journalistes devraient se comporter en de véritables professionnels dans ces circonstances si spéciales. L’article sept (7) du code de déontologie des médias et des journalistes d’Haïti stipule clairement que  « les médias et les journalistes doivent éviter le langage de la haine et de l’affrontement. Ils s’abstiennent de publier des scènes de violences, des images macabres et obscènes à des fins sensationnelles. Ils refusent de relayer les réactions de lecteurs, d’auditeurs, de téléspectateurs ou d’internautes qui nourrissent la haine, les discriminations ou les préjugés à l’égard des personnes ou de groupes. » 

De ce fait, aucun journaliste digne de ce nom ne devrait promouvoir de tels actes. Et, passer de manifestant à pilleur est, selon l'avis de plus d'un, une transition criminelle. Selon un vieil adage « nul n’est censé ignorer la loi. » Donc, il revient aux autorités compétentes de bien faire leur boulot dans ce cas. D’aucuns pensent que la cité de Davilmar Théodore n’est pas prête d’accepter de tels comportements. Puisque ces actes malhonnêtes ne font aucunement partie de notre capital historique et culturel. 

Fort de tout ce qui précède, la justice doit chercher et punir ces individus malintentionnés, car « nul n’est au-dessus de la loi. »


Auteur : Philomé Mathieu

Juriste, journaliste


samedi 3 septembre 2022

Haiti/Coopération: UN CONTINGENT DE 30 SOUS-OFFICIERS DES FORCES ARMÉE D'HAÏTI PARTENT EN FORMATION AU MEXIQUE.


Le Ministère de la Défense informe le public général et la presse en particulier qu'un contingent composé de près d'une trentaine de militaires de tout grade formés en Équateur et au Mexique, appartenant au Corps du Génie des Forces Armées d'Haïti (FAd'H) a quitté le pays, à bord d'un avion des Forces Aériennes Mexicaines en direction de Temamatla au Mexique. 

Hébergés au Centre d'Entraînement des Forces Spéciales Mexicaines, les militaires haïtiens y suivront un cours intensif leur permettant de devenir instructeurs /moniteurs afin de participer activement à la formation des prochaines classe de soldats des FAd'H. 

Cette formation consacre la relance de la Coopération Militaire Haïtiano-Mexicaine, réactivée suite à la réunion bilatérale entre le Ministre de La Défense d’Haïti, le Dr. Enold JOSEPH et son Homologue Mexicain, en marge de la XVème Conférence des Ministres de la Défense des Amériques à Brasilia du 24 au 29 juillet 2022. 

Conformément à sa mission qui est d’exécuter la politique du gouvernement en matière de défense, le Ministère de la Défense, sous le leadership du Dr Enold JOSEPH, emploie toute son énergie à mettre en place une armée professionnelle au service du développement durable d’Haïti.

Source: BUREAU DE COMMUNICATION DU MINISTÈRE DE LA DÉFENSE

Wanament/Edikasyon: 26 moun kap travay nan edikasyon nan nòdès benefisye 2 jounen fòmasyon sou pedagoji didaktik ak andragoji.

 


Mèt Jacques Tamou Antoine reyalize 2 jounen fòmasyon nan Kòlèj Vizyon Nouvèl nan Wanament pou pwofesè, direktè ak sansè lekòl nan kominote a soti premye pou  rive 2 septanm 2022 a. 

Nan premye jounen fòmasyon an sèlman 26 moun te reponn prezan. Mèt Tamou pa pale desepsyon menm si li te espere resevwa plis patisipan nan sesyon fòmasyon sa a ki genyen pou objektif pèmèt kou yo avèk jesyon klas yo fèt pi byen nan depatman nòdès la.

Nan dezyèmm jounen fòmasyon an, mèt Tamou fè konnen li pral abòde 4 gran kouran modèl pedagoji ki pale de aprantisaj ki makonnen ak konpetans avèk patisipan yo.

Mèt Tamou ki t’ap anime sesyon fòmasyon sa a deklare nan premye jounen an li te wè pedagoji didakik ak andragoji ak patisipan yo yon fason pou ede yo byen metrize metòd pou atire atansyon elèv yo pi byen pandan yo nan klas. Aktivite sa ap ede anseyan yo egzèse fonksyon yo pi byen.

Daprè mèt la, patisipan yo pap regrèt tan yo bay pou yo resevwa sesyon fòmasyon 2 jou sila paske yap rive aprann anpil bagay ki kapab konplete konesans yo.