Haïti/Sécurité: Possibilité d'une vraie synergie entre la Presse et la Police Nationale d'Haïti pour réduire la violence communautaire, Me VALCIN Délinor montre la voie.

Une grande conférence-débat a été organisée à la salle de conférences de la Direction Départementale Nord de la PNH, sise entre rues 25 et 26 A, au Cap-Haïtien-Haïti entre journalistes et policiers ce jeudi 28 juillet 2022 sous le thème. : Réduction de la violence communautaire. Le rôle des journalistes dans la réduction de la violence communautaire a été un sous-thème sur lequel Me VALCIN Délinord, journaliste sénior; formateur en journalisme depuis 2001; et politologue a intervenu au nom de la presse. Pour commencer, Me VALCIN a fait savoir que la violence peut découler de multiples causes. Il en a profité pour citer Martin Faye, un journaliste sénégalais arguant que les journalistes peuvent contribuer à la résolution des conflits. 

Étant leaders d'opinion dans une société, les journalistes doivent transcender en cultivant particulièrement deux (2) valeurs fondamentales du métier :"L’OUVERTURE D’ESPRIT et L’IMPARTIALITÉ" a-t-il insisté.

Le /la journaliste doit tout le temps promouvoir l’équilibre social. En situation de violence, les journalistes doivent éviter autant que possible de diffuser des informations partisanes. À ce sujet, la presse à scandale ou le journalisme sensationnel est à éviter. Pour prévenir ou réduire la violence communautaire, les styles de journalisme prioritaires devraient être : le journalisme de solutions et le journalisme social. Il a continué pour dire qu’à l'ère du numérique, les journalistes peuvent aussi prioriser : le journalisme conversationnel, le journalisme liquide et le data-journalisme. 

Il croit aussi que ces nouvelles formes ou ces nouveaux styles de journalisme peuvent favoriser les échanges sociaux ou le dialogue collectif, chercher et rechercher les solutions aux problèmes sociaux, en utilisant différents GENRES du métier, avec des sujets et angles de traitement variés et adaptés. 

Ces styles de journalisme permettent aussi aux journalistes de mieux se documenter sur les "faits sociaux" qui sont très complexes, notamment sur les différentes formes de violence : violence ludique; violence réactionnelle; violence vengeresse; violence compensatoire; violence produite par l'écroulement de ses espérances; violence caractérisée par la soif du sang d'ordre archaïque, selon l'approche Éric FROMM en psychanalyse sociale, a-t-il expliqué.

Les journalistes professionnels se doivent de soupeser les conséquences de leurs révélations au public, dit-il, avant de diffuser certaines informations surtout en situation de conflits. Il croit que dans ce cas précis, les "scoops" peuvent beaucoup plus alimenter les violences au lieu de les réduire. Par exemple, dans le cas d'une bavure ou brutalité policière lors d'une manifestation populaire, un-e journaliste professionnel- lle peut choisir de ne pas prioriser le factuel.

En conséquence, il - elle peut plutôt décider de se documenter davantage sur ce fait et réaliser un reportage - magazine ou une interview -explication, afin non seulement de mieux informer la population de façon équilibrée et sans émotions, mais aussi d’éduquer avec l’aide d'un ou de plusieurs spécialistes en sciences humaines et sociales, et le bourreau (le-la policier-ère fautif-ive) et la victime (le-la contestataire) a-t-il conseillé.

Ce faisant, Me VALCIN croit que ça peut possiblement pousser les hauts responsables de la PNH à infliger des sanctions adéquates ou de former davantage les policiers-ères fautifs - ives, grâce aux données et pressions du journaliste.

Attention! Ce point avait soulevé la grogne de nos confrères  et consœurs qui jusqu'ici priorisent plutôt les scoops et l’information factuelle. Cependant, ils oublient que la brutalité policière ne constitue qu’un élément de la manif. En attendant, ils - elles peuvent quand même informer le public sur les objectifs de la manif sans être obligé de mentionner rapidement si nécessaire la brutalité policière au cas où ça pourrait peut-être engendrer d 'autres cas de violence, parfois même contre les journalistes eux-mêmes.

En fin d' intervention, Me VALCIN a procédé à la lecture d’un nouveau texte poétique (LA VIOLENCE JUSTIFIÉE) qu’il a écrit sur la violence, afin de faire comprendre notamment à ses confrères et consœurs journalistes que la violence est nécessaire et justifiée dans une société où l'inacceptable est accepté, surtout si l'État ne détient pas ce monopole.

Par conséquent, la paix sociale est à construire par une approche sensible et plurielle en ce qui concerne la violence, notamment la violence communautaire, a-t-il conclu. 

Mathieu Philomé: Journaliste/Juriste

Haïti/Sécurité: Possibilité d'une vraie synergie entre la Presse et la Police Nationale d'Haïti pour réduire la violence communautaire, Me VALCIN Délinor montre la voie...

Une grande conférence-débat a été organisée à la salle de conférences de la Direction Départementale Nord de la PNH, sise entre rues 25 et 26 A, au Cap-Haïtien-Haïti entre journalistes et policiers ce jeudi 28 juillet 2022 sous le thème. : Réduction de la violence communautaire. Le rôle des journalistes dans la réduction de la violence communautaire a été un sous-thème sur lequel Me VALCIN Délinord, journaliste sénior; formateur en journalisme depuis 2001; et politologue a intervenu au nom de la presse.

Pour commencer, Me VALCIN a fait savoir que la violence peut découler de multiples causes. Il en a profité pour citer Martin Faye, un journaliste sénégalais arguant que les journalistes peuvent contribuer à la résolution des conflits. Étant leaders d'opinion dans une société, les journalistes doivent transcender en cultivant particulièrement deux (2) valeurs fondamentales du métier : "L’OUVERTURE D’ESPRIT et L’IMPARTIALITÉ" a-t-il insisté.

Le /la journaliste doit tout le temps promouvoir l’équilibre social. En situation de violence, les journalistes doivent éviter autant que possible de diffuser des informations partisanes. À ce sujet, la presse à scandale ou le journalisme sensationnel est à éviter. Pour prévenir ou réduire la violence communautaire, les styles de journalisme prioritaires devraient être : le journalisme de solutions et le journalisme social.

Il a continué pour dire qu’à l'ère du numérique, les journalistes peuvent aussi prioriser : le journalisme conversationnel, le journalisme liquide et le data-journalisme. Il croit aussi que ces nouvelles formes ou ces nouveaux styles de journalisme peuvent favoriser les échanges sociaux ou le dialogue collectif, chercher et rechercher les solutions aux problèmes sociaux, en utilisant différents GENRES du métier, avec des sujets et angles de traitement variés et adaptés.

Ces styles de journalisme permettent aussi aux journalistes de mieux se documenter sur les "faits sociaux" qui sont très complexes, notamment sur les différentes formes de violence : violence ludique; violence réactionnelle; violence vengeresse; violence compensatoire; violence produite par l'écroulement de ses espérances; violence caractérisée par la soif du sang d'ordre archaïque, selon l'approche Éric FROMM en psychanalyse sociale, a-t-il expliqué.

Les journalistes professionnels se doivent de soupeser les conséquences de leurs révélations au public, dit-il, avant de diffuser certaines informations surtout en situation de conflits. Il croit que dans ce cas précis, les "scoops" peuvent beaucoup plus alimenter les violences au lieu de les réduire. Par exemple, dans le cas d'une bavure ou brutalité policière lors d'une manifestation populaire, un-e journaliste professionnel- lle peut choisir de ne pas prioriser le factuel.

En conséquence, il - elle peut plutôt décider de se documenter davantage sur ce fait et réaliser un reportage - magazine ou une interview -explication, afin non seulement de mieux informer la population de façon équilibrée et sans émotions, mais aussi d’éduquer avec l’aide d'un ou de plusieurs spécialistes en sciences humaines et sociales, et le bourreau (le-la policier-ère fautif-ive) et la victime (le-la contestataire) a-t-il conseillé.

Ce faisant, Me VALCIN croit que ça peut possiblement pousser les hauts responsables de la PNH à infliger des sanctions adéquates ou de former davantage les policiers-ères fautifs - ives, grâce aux données et pressions du journaliste.

Attention! Ce point avait soulevé la grogne de nos confrères  et consœurs qui jusqu'ici priorisent plutôt les scoops et l’information factuelle. Cependant, ils oublient que la brutalité policière ne constitue qu’un élément de la manif. En attendant, ils - elles peuvent quand même informer le public sur les objectifs de la manif sans être obligé de mentionner rapidement si nécessaire la brutalité policière au cas où ça pourrait peut-être engendrer d 'autres cas de violence, parfois même contre les journalistes eux-mêmes.

En fin d' intervention, Me VALCIN a procédé à la lecture d’un nouveau texte poétique (LA VIOLENCE JUSTIFIÉE) qu’il a écrit sur la violence, afin de faire comprendre notamment à ses confrères et consœurs journalistes que la violence est nécessaire et justifiée dans une société où l'inacceptable est accepté, surtout si l'État ne détient pas ce monopole. 

Par conséquent, la paix sociale est à construire par une approche sensible et plurielle en ce qui concerne la violence, notamment la violence communautaire, a-t-il conclu. 

 

Diplomatie/Corruption: Le Consulat de la République Dominicaine à Ouanaminthe, une véritable tanière d'escroc bien organisée.

Depuis quelques temps, les dénonciations de corruptions et de malversations sur les transactions frauduleuses du Consulat dominicain à Ouanaminthe ne font que pleuvoir dans la zone. Et ça va de mal en pis au fil du temps. Ainsi, selon les informations provenant de nos enquêteurs, les membres de la mission diplomatique dominicaine à Ouanaminthe ont débarqué dans leurs locaux à la Rue Scott ce Samedi 30 Juillet 2022, où ils étaient attendus par des démarcheurs/racketteurs qu'ils surnomment les "Buscon" pour vendre au marché noir, comme des produits illicites, les visas du mois d'Août octroyés par le gouvernement dominicain à travers un réseau mafieux impliquant des haïtiens (démarcheurs et autorités) et des membres du corps diplomatique.

Cependant, plusieurs centaines de nos compatriotes haïtiens ont pris des "Rendez-Vous" sur le site internet du consulat (http://consuladordjuanamendezhaiti.com) pour ce Lundi 02 Août 2022, suivant les exigences du gouvernement dominicain pour l'acquisition du Visa, alors que ce lot de Visa qui leur a été destiné serait déjà distribué aux démarcheurs/racketteurs depuis ce Samedi 30 Juillet 2022, a-t-on appris. 

Ces actes permettent, en effet, d'évaluer le niveau d'irrespect de ce consulat à l'égard des haïtiens. Et, selon les témoignages des riverains de la zone, cette mission diplomatique actuelle est gangrénée de corruption, malgré les multiples promesses du président dominicain Luis Abinader et son gouvernement pour lutter contre ce phénomène.

Suivant des informations recueillies sous couvert de l'anonymat, les démarcheurs/racketteurs ont pris le malin plaisir de rançonner  jusqu'à 600 $ USD (minimum 500$ USD) toutes personnes voulant avoir un Visa dominicain sur leur passeport. Ces démarcheurs/racketteurs appelés Buscon travaillant de concert avec les membres de la mission diplomatique dominicaine à Ouanaminthe, doivent remettre une somme variée entre 350 $USD ou 400$ USD pour chaque visa délivré au marché noir. Par ailleurs, nous devons préciser pour nos lecteurs-trices que le prix officiel du Visa dominicain (fixé par le gouvernement) est de 225 $USD pour les adultes et 175 $USD pour les enfants.

Pour bien comprendre cette situation contribuant aussi dans l'appauvrissement de nos compatriotes haïtiens, voici quelques données recueillies par la rédaction du journal en ligne "Liberté Infos" qui feront certainement froid au dos: 

-Au mois d'Avril 2022 avec 5000 visas délivrés, cette mission diplomatique aurait empoché un pactole d'environ 2, 000,000 $ USD.

-Le nombre de visa octroyé mensuellement au consulat dominicain à Ouanaminthe varie entre 3,000 à 4000 suivant l'humeur du gouvernement dominicain dans leur politique d'immigration.

-Sur chaque Visa délivré au marché noir, les membres de cette mission diplomatique dirigée par Mr. Margarito De Léon Castillo ont empoché entre 125 $ USD et 175 $ USD sur le dos de nos compatriotes vivant majoritairement dans la crasse. 

-Pour les 3000 à 4000 visas octroyés mensuellement par le gouvernement de Luis Abinader, seulement 50 auraient été délivré à prix normal (225 $ USD) toujours selon  nos sources. 

D’avis de plus d’un, le consulat dominicain à Ouanaminthe ne fait que contribuer au renforcement d’un réseau de malfaiteurs bien connus sous le nom de KASBLE qui pillent et volent les migrants haïtiens à longueur de journée et ceci depuis la nuit des temps. Dans ce tourbillon de péripéties, il faut souligner que le responsable dudit consulat a décidé d'annuler plusieurs centaines de "Rendez-Vous" sans aucun motif valable. 

Si certains intéressés peuvent remplir le formulaire en ligne, par contre, beaucoup d'autres ont dû payer une tierce personne pour leur aider à cause de leur manque de capacité technique. Cependant, le plus grave et le plus révoltant dans tout cela, c’est que les autorités haïtiennes quoi que bien informées de cette situation n'ont pas montré aucun intérêt pour corriger la situation. Le calvaire de nos compatriotes continu de ne pas les interpeller. 

« Ce problème constitue une sorte de vache laitière pour certaines autorités de chez nous. Car, bon nombre d'entre elles sont associées aux dominicains et aux démarcheurs/racketteurs haïtiens pour faire de la contrebande et gagner du fric avec le visa dominicain » a témoigné une victime.

Il faut souligner qu’au cours de cette enquête, certains ont même déclaré que l'actuelle mission diplomatique dominicaine à Ouanaminthe dirigée par le consul Margarito De Léon Castillo est la plus corrompue dans toute l'histoire de ce consulat.

Rappelons qu’un comité baptisé CSCO (comité de sécurité communale de Ouanaminthe) a été monté en mai dernier avec les représentants de diverses institutions publiques haïtiennes dont la PNH, la POLIFRONT, la Mairie de Ouanaminthe, la Justice, la Vice-Délégation, la chambre du commerce et de l’industrie pour remédier à cette situation et sécuriser la commune. Pourtant, jusqu’à date rien n’est fait pour résoudre ce problème. L’on s’interroge sur la volonté réelle des autorités locales compétentes à résoudre ce problème.

Auteur: ACCILIEN Jackenson

Ing-Agronome/ Politologue/ Journaliste

Cap Haïtien -Haïti / Violence Communautaire : CONFÉRENCE - DÉBAT ENTRE LES TRAVAILLEURS DE LA PRESSE ET LES POLICIERS SUR LA RÉDUCTION DE LA VIOLENCE COMMUNAUTAIRE.

Dans le cadre du microprojet "MEN NAN MEN POU VYOLANS KABA", la Direction Départementale Nord de la Police Nationale d' Haïti a organisé une conférence - débat entre les travailleurs de la presse du nord et les policiers, le jeudi 28 juillet 2022  à la salle de conférence de ladite institution, située entre les rues 24 et 25 A à Cap-Haïtien

L'objectif principal de cette conférence- débat était de réaliser une séance d'échanges entre journalistes et policiers sur le rôle et les responsabilités des médias, notamment des journalistes, dans la réduction de la violence communautaire. Il faut dire que plus d'une trentaine de journalistes et responsables de médias y ont vivement participé. 

Après la présentation de Mercy Corps / Programme AVA ( ANN VIV ANSANM )  de la Police Communautaire et du microprojet "MEN NAN MEN POU VYOLANS KABA", la thématique principale du jour portant sur le rôle et les responsabilités des médias et travailleurs de la presse dans la réduction de la violence communautaire a été débattue pendant environ 60 minutes, sous la direction du journaliste sénior, VALCIN Délinord.

Dans une ambiance conviviale et contradictoire, les journalistes et policiers présents ont fini par s’entendre sur la nécessité de créer un réseau constructif et une synergie Presse - PNH, en vue de contribuer professionnellement à réduire les cas de violence communautaire dans la région nord d’Haïti.

La stratégie principale consiste à lutter contre les "fake - news", mieux informer et éduquer la population dans différentes émissions d’information, éviter de banaliser la violence sous toutes ses formes, notamment sur les réseaux sociaux.

À la clôture de l’activité, le Commissaire Municipal, Claude Henry Penett, également journaliste de formation, a réitéré l’engagement de la PNH à travailler de concert avec les médias et sans relâche contre la violence communautaire. 

À l'issue de la conférence - débat,  plusieurs policiers et journalistes ont exprimé leur niveau de satisfaction.

VALCIN Délinord,Journaliste Sénior, Politologue

Haïti/Environnement : Vibrant discours de la directrice départementale du MDE du Nord-Est Wideline PIERRE ALEXANDRE au lancement officiel du Centre pour la Résilience à l’égard de l’Eau (CRE) et fascination du public…

Aussi radieuse et naturelle comme d’habitude, la directrice départementale du Ministère de l’Environnement du Nord-Est, Wideline PIERRE ALEXANDRE, a fait très bonne impression ce mercredi 27 juillet 2022 par l'éloquence de son verbe, lors de son allocution à l’auditorium du Campus de l’Université Henry Christophe de Limonade dans le cadre de l’ouverture d’une conférence d’information et d’échange de trois jours organisée spécialement à l’occasion du lancement officiel du Centre pour la Résilience à l’égard de l’Eau (CRE).

Considérée comme une nouvelle étoile montante dans la région, elle a fasciné un public prestigieux et ravis de faire sa connaissance à travers un vibrant discours de circonstance. Il faut dire que plusieurs personnalités importantes du milieu universitaire haïtien telles que : Le Recteur de l’UEH,  Mr. Fritz DESHOMMES, le président du Campus de Limonade, Mr. Hérissé GUIRAND, la doctoresse Edwige PETIT (Directrice de la DINEPA), l’Agronome Montes  Charles ( Directeur des infrastructures agricoles au MARNDR) etc. ainsi que des représentants des partenaires étrangers ( OEA, USAID, PADF, Auburn University) ont fait le déplacement pour participer à ce grand évènement à l’auditorium du Campus de l’Université Henry Christophe de Limonade, allant du Mercredi 27 au Vendredi 29 Juillet 2022.

Cette première  journée était prodigieuse et formidable mais surchargée en activités à cause d’interventions de certaines personnalités dont leurs réputations les précèdent. Après les salutations d’usages de vieille connaissance dans les couloirs, les galléries du campus et l’enregistrement des participants à l’entrée, le coup d’envoi officiel de l’activité a été donné par l’ancien Vice-Recteur de l’UEH, le Professeur Philippe MATHIEU, faisant office de maitre de cérémonie. L’incantation de l’hymne nationale par une talentueuse demoiselle du Département des Beaux-Arts du CHCL a jeté un brin  de nationalisme aux démarrages des activités. Ensuite, l’honneur est fait au Président du Campus de Limonade (CHCL)  Mr. Hérissé GUIRAND pour apporter les propos de bienvenue. Dans cet ordre s’en suivent : le représentant de l’OEA, d’Auburn University, de la PADF et de l’USAID dans leur discours de circonstances.

Il était 12 heures et 20 minutes, ce devrait être le tour du Directeur Général du MDE l’Ingénieur  Astrel JOSEPH de prendre la parole au nom du MDE. Mais, empêché à cause d’une imprévue de dernière minute, il s’est fait remplacer valablement par sa directrice départementale (Nord-Est), l’Ing-Architecte Wideline PIERRE ALEXANDRE. Informée des contraintes liées à l’absence du DG, moins d’une heure plutôt, Mme PIERRE a été désignée pour représenter dignement le Ministère. Et, dans son discours de circonstance, elle a attiré l’attention de l’assistance sur quatre points qui doivent être, dit-elle, prises en considération dans les réflexions de cette conférence :

1-Les ressources en eau sont constituées de volumes relativement importants, mais inégalement réparties sur le territoire, faiblement mobilisées, non protégées;

2-Un cadre institutionnel et légal avec une règlementation très fragmentée et insuffisante, ainsi qu’une dispersion des attributions;

3-Une faiblesse du cadre opérationnel de protection de la ressource ;

4-Une faiblesse d’investissement dans le secteur de l’eau.

« Les ressources en eau du pays sont représentées par les eaux de surface, les eaux souterraines, les eaux atmosphériques (précipitations) et les eaux maritimes. La partie renouvelable de ces ressources est estimée à 14 milliards de m3 par an, répartie comme suit : 12,5 milliards de m3 correspondent aux écoulements superficiels et 1,5 milliard de m3 aux ressources régulatrices de nappes souterraines », a-t-elle révélé.

« A ces ressources renouvelables s’ajoutent les réserves en eaux souterraines estimées à 56 milliards de m3 dont 48 milliards emmagasinées dans les aquifères continus (généralement liés aux plaines littorales et alluviales), et 8 milliards dans les aquifères discontinus (généralement des faciès calcaires karstifiés). La réserve constituée par les lacs et étangs est de 1.1 milliards de m3 dont la plus grande partie est saumâtre » a-t-elle poursuivi.

En effet, selon Mme PIERRE, la menace la plus grave à laquelle la population doit se préparer est le changement climatique. D’après le groupe de travail intergouvernemental sur le changement climatique (IPCC), cette menace se manifestera par la sévérité et la fréquence des chocs naturels. Face à cette situation, la directrice départementale de l’environnement dans le Nord-est a estimé que le Centre pour la Résilience à l’égard de l’Eau pourra favoriser une meilleure compréhension du changement climatique pour une meilleure prise de décision et renforcer, du même coup, la gouvernance du secteur de l’eau fondée sur la science et les preuves en particulier parmi les institutions impliquées dans la gestion de l’eau et d’autres ressources naturelles, afin dit-elle, d’accroitre la résilience de la population vulnérable d’Haïti et de ses ressources en eau face aux impacts actuels et prévus du changement climatique.

Sachant que cette grande activité prendra fin ce vendredi 29 juillet 2022, l’on espère voir effectivement ce centre opérationnel en vue de la protection de la population contre la rareté de l’eau. Car, dit-on, l’eau c’est la vie. Alors, on ne doit pas s’arrêter au lancement d’un tel instrument. 

Twalèt piblik nan mache kominal Wanament la pa fonksyone depi 10 mwa : kisa ki lakoz? Ki kote moun k ap frekante espas la fè bezwen yo?

 

Nan kad yon virewon jounalis "Liberté-Infos" yo te fè nan mache kominal Wanament, Samdi 23 Jiyè 2022 pase a, enfòmasyon yo rekèyi nan temwanyaj kèk machann ak lòt moun ki toujou frekante espas mache a, twalèt piblik ki nan mache kominal lan genyen 10 mwa depi li pa fonksyone akòz neglijans ak ensousyans otorite yo nan Meri a.

Nan istwa peyi dayiti, menm twalèt piblik se pat bagay ki janm pou jere. Egzanp lan klè nan tout enstitisyon nan peyi a, twalèt yo toujou nan yon eta deplorab kote yo pa reponn a okenn kritè sanitè ak ijynenik.  Ni anndan lekòl prive anpil moun ap rele gwo lekòl yo, ni anndan lekòl Leta yo.  

Souvan, jeran lakou ki plase pou asire bon fonskysònman espas la, se yon politisyen (senatè,depite, majistra....) ki mete l. Pafwa, menm nan men direktè lekòl la li pa vle pran lòd. Anndan inivèsite Leta a menm, kote nou swadizan di n ap fòme moun pou sosyete a, sa pi grav toujou. Pou biwo Leta yo, soti nan Meri yo pase nan Tribinal yo jouk rive nan Direksyon jeneral ak Ministè yo se menm konsta yo. Se klè gen yon pwoblèm grav nan edikasyon ayisyen sou fason yo dwe jere espas twalèt yo.

Nan ka mache piblik Wanament lan, anplis gwo pil fatra ak ma dlo sal k ap degaje move lodè san konte zannimo tankou kochon, kabrit, bèf k ap pwomennen sou machann ak machandiz yo, gen gwo difikilte pou moun k ap frekante espas la sitou machann yo ki fè jounen nan mache a jwenn yon kote pou fè bezwen yo.

Daprè responsab twalèt piblik ki nan mache kominal Wanament, mesye Wensley Joseph, rezon ki lakoz twalèt la gen 10 mwa li pa fonksyone, se ta yon tiyo PVC ki bouche. Donk, lè moun yo fin fè bezwen yo, pwoblèm sa anpeche dechè a desann nan fòs pèdi a. Sitwayen an kontinye pou l di malgre li pa janm touche depi anviron 5 lane, se limenm ki te toujou achte bale, mòp ak dezenfektan pou l pwòpte twalèt la. Li pwofite lanse yon S.O.S bay Meri Wanament pou mande l vin ranje twalèt la paske se nan sachè nwa moun yo ap fè bezwen yo epi voye l nan lakou mache a. Li kwè aksyon sa a kapab genyen gwo konsekans sou sante popilasyon an.

Pi lwen, mesye Wensley Joseph alyas "Timole pa Mouli", mande lamèri pou peye li 5 lane travay li. Nap pwofite raple w, se chak samdi responsab mache kominal Wanament la fè resèt nan non lamèri e fòse ti machann yo peye anba gwo presyon e menm move pawòl pimanbouk. 

Kilè rèsponsab lamèri yo ap gen pou fè entevansyon pou repare twalèt yo? Eske se konsa responsab sa yo jere twalèt lakay yo? Eske yo pa panse twalèt kap jete nan sachè anndan mache a kapab rive sou tab lakay yo paske se la fanmiy yo achte? 

Se tout kesyon sa yo jounal "Liberté-Infos" ta swete jwenn repons yo prese, prese.

Pierre Dieusel: Jounalis/kòrèspondan/Etidyan CEPCOM 

Haïti/Insécurité: Quand l'ex-Député de Ouanaminthe, Elusma Florvil parle de l'insécurité dans le pays, même l'Église Catholique s’en mêle…

L'ancien député de la première circonscription de Ouanaminthe, Me Elusma Florvil dit Mama s'est confié au journal en ligne Liberté-Infos, lors de sa participation à la cérémonie inaugurale de l'Hôpital "Santé Soleil" ce Samedi 16 Juillet 2022, sur le problème de l'insécurité qui s'aggrave de jour en jour dans le pays. Selon ses constats, l'insécurité en Haïti est "politique". Elle est maintenue et entretenue par ceux qui veulent contrôler le pouvoir politique. Ils ont utilisé toutes les manœuvres et les stratégies possibles pour asseoir ce projet via la distribution des armes et des munitions dans certains endroits.

« Ce qu'on aurait jamais osé imaginer, même des institutions considérées comme des représentations morales qui bénéficiaient de toute la confiance de la société sont aujourd’hui impliquées dans le trafic illégal d'armes à feu et de munitions. De ce fait, l'insécurité est hors contrôle. Si autrefois, on avait la perception que le banditisme était l'affaire des va-nu-pieds et des bandits de grand chemin qui volent, pillent et violent pour satisfaire leurs désirs personnels, aujourd'hui, on arrive à comprendre que des institutions qui auraient dû défendre les valeurs morales dans la société sont largement impliquées dans des contrebandes d’armes à feu et de minutions. Ceux que nous appelons des "bandits" n'ont pas les moyens adéquats pour se procurer ces armes et ces munitions de grands calibres. Derrière cette insécurité galopante, il y a des mains invisibles. Cependant, certains masques sont tombés en apprenant la participation de l'Église Catholique dans le trafic d'armes » a-t-il dénoncé.

Selon Mr Florvil, d'autres institutions comme le Parlement Haïtien et les entités du secteur économique alimentent l'insécurité en Haïti. 

En tant qu’ancien Juge titulaire du Tribunal de Paix de la commune de Ouanamintrhe, Mr Florvil déplore le fait que l'insécurité globale a des impacts très néfastes sur les villes de province. Et c'est encore plus grave pour Ouanaminthe étant une ville frontalière et cosmopolite offrant de grandes opportunités commerciales et économiques avec la République Dominicaine. Aujourd’hui, Ouanaminthe accueille régulièrement un nombre important de gens, surtout ceux qui fuient l'insécurité dans la capitale du pays (Port-au-Prince). 

« Le danger imminent dans tout ça, beaucoup de bandits traqués à Port-au-Prince sont réfugiés à Ouanaminthe, soit pour traverser la frontière vers la République Dominicaine, soit pour y rester et continuer à mener leurs sales activités habituelles. Les activités commerciales dans cette ville frontalière attirent aussi beaucoup de gens y compris des bandits. Il ne faut pas ignorer que ces cas existaient depuis toujours à Ouanaminthe, mais aujourd'hui c'est encore pire par rapport au flux migratoire interne dont fait l'objet cette zone » a-t-il déploré.

En ce sens, Mr Florvil conseille aux autorités policières et judiciaires de la région d'être très vigilantes. Il a fait allusion à l'époque où il était juge de paix à Ouanaminthe pour proposer des solutions aux autorités actuelles. 

« Je ne me contentais pas de rester confortablement dans mon bureau pour remplir ma fonction de juge, mais j’ai travaillé de concert avec la police locale, les maires, la société civile, la population et les notables pour mener des enquêtes de proximité pour me renseigner en temps réels sur l'arrivée et la présence des inconnus suspects dans certaines zones pour faire les suivis nécessaires. Et ceci, ce n'est pas au frais de l'État, mais par amour pour le bien-être de la communauté » a-t-il rappelé. 

Jackenson ACCILIEN

Agronome/Politologue/Journaliste 

Haïti/Insécurité: L'ex Sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé monte au créneau contre l'incompétence et la passivité de nos dirigeants.

Dans le cadre d’une entrevue accordée à la rédaction du journal en ligne Liberté Infos ce samedi 16 Juillet 2022, au local de l’Hôpital Santé Soleil à Ouanaminthe, l’ex-Sénateur du Nord-est Mr Jean-Baptiste Bien-Aimé a touché du doigt la plaie de l’insécurité qui gangrène le pays.

Selon Mr Bien-Aimé, le phénomène de l’insécurité auquel est confronté le pays depuis bien des temps résulte de la manœuvre politique de certains dirigeants voulant à tout prix maintenir le statu quo au profit des oligarques corrompus. Cette structure répond, dit-il, à un système de renforcement des tutelles de la communauté internationale sur Haïti. 

« La question de l’insécurité actuelle à travers le pays répond à un projet politique bien orchestré depuis quelque temps pour renforcer le système d’inégalité sociale suite à l’assassinat du Père fondateur de la Patrie, son excellence Jean-Jacques Dessalines. Cette structure renforce le système de mainmise de la communauté internationale sur Haïti » déplore Mr Bien-Aimé.

Mr Bien-Aimé dit croire fermement que cette vague d’insécurité est un outil créé en vue de décourager le peuple de manifester pour demander de la nourriture, de la santé, de l’éducation, du travail, et crier contre les inégalités sociales qui règnent au pays. Il croit aussi que pour imposer ce système, il faut qu’il y ait un projet. Et, ce projet appelé Bandit Légal, dit-il, est commencé depuis 2010 avec l’arrivée de Mr Michel Joseph Martelly et ses acolytes (Sonson La Familia, Baz Galil, etc.) aux timons des affaires. 

Pour l’ex-Sénateur de la République, la communauté internationale est l’un des principaux acteurs de la crise sécuritaire en Haïti. Il a expliqué les différents chemins suivis par les intéressés pour accoucher ce mal qui tue Haïti et le peuple Haïtien.

« Après le départ de Martelly, Mr Jovenel Moïse, en dépit de sa bonne volonté de faire quelque chose pour le pays, ce groupe de gens l’ont pris en otage. Et, il a été malheureusement obligé de les servir pour continuer d’exister et du même coup renforcer ce système. Face à cette situation, Président Jovenel Moïse a été contraint d’accepter le support de l’international pour fédérer les gangs armés. Il faut se rappeler des déclarations de Madame Laline qui disait dans les tribunes des Nations Unies qu’ ‘’avec la fédération des gangs, l’insécurité sera diminuée en Haïti’’ » rappelle-t-il. 

L'ancien consul dit regretter le fait que Mr Jovenel Moïse a répondu aux desiderata politiques de la communauté internationale et satisfait les désirs d’une frange oligarchique qui pille le pays depuis plus de 200 ans. Il a continué pour expliquer que cette machine d’insécurité est mise en branle par le régime PHTK #1 (Martelly), PHTK #2 (Jovenel) et PHTK #3 (Ariel Henri) actuellement au pouvoir. Sur ce régime, les gangs ont des armes plus sophistiquées parce que les dirigeants ne contrôlent ni les douanes, ni les ports, ni les aéroports. Peut-être qu’ils sont complices de tout ce qui passe en ce moment, a-t-il poursuivi. 

Par ailleurs, il invite la population à se mobiliser, cette fois-ci, pas pour dire ‘’vive ou aba’’ mais pour dénoncer les inégalités sociales parce que, croit-il, ces dirigeants ont des intérêts liés à l’oligarchie haïtienne et aux gangs armés. 

Mr Bien-Aimé s’interroge sur le fonctionnement du pays. Il croit que le pays en général marche à reculons. Selon ses dires, c’est un système de désorganisation généralisée qui est mis en place. Donc, Ouanaminthe en est une victime. C’est pourquoi bon nombre de projets sont bloqués en cours d’exécution.  

« Des efforts ont été consentis pour que Ouanaminthe puisse avoir une Place Publique digne de ce nom. Même si j’ai eu des désaccords avec le gouvernement de Jovenel Moïse, je dois reconnaitre qu’il a fait des efforts via ce fils de Ouanaminthe, Aviol Fleurant pour doter la ville d’une belle Place Publique. Cependant, la construction de cette Place a créé une polémique dès le départ. Il y a un groupe qui préférait un aménagement de la Place afin de valoriser les efforts de Mr Lévy Prophète et un autre, la reconstruction. Finalement, elle a été détruite. Les fonds sont déjà disponibles et les travaux ont été démarrés. Je félicite l’ex-Ministre de la Planification Mr Aviol Fleurant pour tous ses efforts. Mais, la population ouanaminthaise doit se réveiller pour faire pression pacifiquement et exiger que les travaux de construction soient achevés le plus rapidement possible » a conclu Mr Jean-Baptiste Bien-Aimé au micro de Liberté Infos.

Quand il s’agit de fête patronale à Ouanaminthe, depuis 16 juillet, après la Mont-Carmel à Capotille, on avait l’habitude d’accueillir des pèlerins chez nous. Mais, la réalité d’aujourd’hui c’est que l’ampleur de la fête a considérablement diminué à Ouanaminthe. 

« Dans le temps, la fête patronale de Ouanaminthe était célébrée de façon grandiose. On accueillait des entreprises dominicaines et beaucoup de diasporas dans la commune. Mais, ces derniers temps, ils ne peuvent pas venir participer à la fête à cause de l’insécurité. Il y a un manque d’intérêt de la part des autorités locales et nationales en ce qui a trait à la promotion des fêtes patronales, pourtant considérées comme l’une des plus grandes richesses culturelles du pays. Ce n’est pas seulement à Ouanaminthe, c’est partout dans le pays que les fêtes champêtres sont réduites » a déploré Mr Jean-Baptiste Bien-Aimé, ex-président du comité de la patronale de Ouanaminthe pendant sept ans. 

Auteur: Philomé Mathieu, Journaliste/Juriste

Haïti-Santé: L’inauguration de l’Hôpital "Santé Soleil" à Ouanaminthe fait pleuvoir une lueur d’espoir dans le secteur médical en Haïti.

Entre propreté, élégance et modernité, un public sélect a assisté, ce samedi 16 juillet 2022, à la cérémonie inaugurale de l’Hôpital Santé Soleil en son local flambant neuf situé à Rivière Canarie, quartier de la commune de Ouanaminthe. 

Il faut dire que l’activité s’est déroulée dans une ambiance de bon enfant. D’abord, avec l’aide du jeune saxophoniste ouanaminthais très prometteur, Guiddel Fleurant, on a entonné le premier couplet de la Dessalinienne. Par la suite, Madame Christelle Yardley Joseph, maitresse de cérémonie et administratrice de l’Hôpital Santé Soleil, a adressé des mots de bienvenue à l’assemblée avant d’appeler le Révérend Pasteur Paul Roméus pour invoquer le grand Architecte de l’univers afin qu’Il puisse manifester sa présence et donner sa bénédiction à l’œuvre.  Suite à cette prière spéciale, Dr Kanould Dolciné, l’un des membres de la famille Santé Soleil a été invité à assurer une courte présentation de la structure médicale.  

« L’idée a été construite avec des camarades-frères depuis la Fac de Médecine en République Dominicaine. Notre mission est d’améliorer la qualité des soins de santé en Haïti et surtout de permettre aux familles les plus vulnérables d’avoir accès à des soins de santé de qualité comme tout le monde. Car, la santé ne devrait pas être un luxe pour personne » a-t-il martelé.

De son côté, le Dr Jude Dorsainvil, tout en rappelant que Santé Soleil c’est une chose qui se trouve au sein de chaque personne, a fait savoir qu’il est un Haïtien dans le corps et dans l’âme. Sans donner de détails, il a expliqué que Santé Soleil a vu le jour suite à un choc provoqué par un manque cruel des soins de santé en Haïti.

 « Santé Soleil arrive dans l’idée de révolutionner le système médical haïtien. Tout le monde doit pouvoir jouir de cette opportunité. Parce que les problèmes auxquels font face les compatriotes haïtiens lorsqu’ils doivent traverser la frontière en quête de solution médicale, nous interpellent. Le coût du visa dominicain, le problème de communication, etc., tout cela  nous conduit à l’implantation de Santé Soleil. On pouvait même appeler cet espace ‘’local de la révolution sanitaire d’Haïti’’ » a-t-il déclaré. 

Plus loin, sous les applaudissements d’un public très concentré et très concerné, des gens aux visages enrôlés d’espoir, Dr Jude Dorsainvil a fait une remarque extraordinaire.

« À Santé Soleil, on n’a pas besoin d’un personnel seulement compétent, mais, on a surtout besoin d’un personnel humain, d’un groupe capable de se mettre à la place des malades pour pouvoir mieux les comprendre et mieux les servir » a-t-il conclu. 

Pour sa part, Dr Gary Jean, Gynécologue et Oncologiste, membre de Santé Soleil, il fait montre de tout son amour pour Haïti en abandonnant l’une des rencontres les plus importantes pour sa carrière, dit-il, tenue au même moment en République Dominicaine afin qu’il puisse participer à cette cérémonie inaugurale. Il s’est estimé très heureux d’être parmi nous. Rappelant qu’il jouit du respect des dominicain dans le domaine de la santé, Dr Gary promet de mettre toute son expertise au service de la communauté haïtienne, notamment celle de Ouanaminthe.

Par ailleurs, Mr Gracia Fleurant, en sa qualité d’ex-Maire de la commune de Ouanaminthe, a pris la parole au nom de la Mairie de cette ville pour colmater la brèche créée par l’absence des membres du conseil municipal de Ouanaminthe à cette grande activité. Il en a profité pour remercier les médecins d’avoir choisi cette ville pour implanter cette structure sanitaire dont on a tant besoin. Il a, du même coup, souhaité bienvenue à l’Hôpital Santé Soleil. 

Le Révérend Père Lamarck Février chargé de bénir le local de la structure avant de procéder à la coupure du ruban, a fait état de sa grande fierté puisque les responsables de Santé Soleil choisissent un membre officiel de l’église pour remplir cette fonction.  

L’inauguration de Santé Soleil-Unión Medica était l’occasion pour plusieurs personnalités publiques de prendre la parole et faire des remarques intéressantes. 

C’est le cas de Florvil Elisma dit Mama, ex-juge titulaire au Tribunal de Paix de Ouanaminthe et ex-Député de la première circonscription de ladite commune. Il a déploré l’absence du directeur départemental Nord-est de Santé Publique et de la Population (MSPP) Dr Jean Denis Pierre dans une telle occasion. 

Élie Louis-Jacques, Juge/Magistrat titulaire au TP de Ouanaminthe a fait des révélations étonnantes lors de son intervention. Il a même dit avoir fait part, au représentant de l’OFATMA présent dans l’espace, de son intention de contacter la direction du CSPJ pour voir dans quelle mesure on pourrait changer le partenaire de l’OFATMA à Ouanaminthe et le remplacer par Santé Soleil vu son manque d’efficacité. L’absence d’un représentant de la santé publique le révolte. Il s’est même interrogé sur des points très importants.

« Quoi que l’Etat haïtien prélève une bonne partie du salaire des juges/Magistrats pour les soins de santé via l’OFATMA, on le critique tous parce qu’on n’a pas trouvé le service. Le problème de la santé c’est une cause majeure. Car, tout le monde en souffre, tout le monde a des maux. Par le fait qu’aucun représentant de l’État au niveau de la santé publique n’est pas là, je m’interroge sur le respect des normes établies et les marches à suivre pour la création d’un hôpital privé dans le pays, sur l’autorisation d’implanter la structure dans la région » a-t-il pesté.

Mr Louis-Jacques a, dans le même temps, attiré l’attention du responsable de l’hôpital Santé Soleil sur ce qu’il appelle un phénomène très en vogue au pays, l’avortement. Précisant qu’aucun texte de lois haïtien n’autorise cette pratique jusqu’à date, il dit regretter le fait que des médecins pratiquent des avortements au vu et au su de tout le monde.

Donc, on peut prendre cela comme une sorte de mise en garde gratuite et sans fondement, vu la passivité dont fait montre le juge par rapport aux actes antérieurs comme il l’a si bien dit. Il est au courant des cas d’avortement dans la ville comme tout le monde. Mais, ceci n’empêche pas cela. Il n’a rien fait pour y remédier en faisant appliquer la loi. Pourtant, il se proclame légaliste dans son discours. 

L’ex-Sénateur de la République Jean-Baptiste Bien-Aimé a, d’abord, félicité l’équipe de Santé Soleil pour avoir contribué à l’augmentation du quota de santé dans le pays, notamment dans le département du Nord-est. Il a aussi salué tous les témoins de cette activité. Il en a profité pour expliquer sa connexion avec ce groupe de medecins qu’il a connu dit-il, lors de ses etudes à l’Université Autonome de Santo-Domingo. Il invite la population à collaborer avec l’equipe de Santé Soleil afin qu’elle puisse mieux nous servir.

« Ces médecins sont de très grandes capacités. Certains ont déjà travaillé dans de grands hopitaux haitiens, dominicains et américains. Ce sont des specialistes. Nou swete depatman Nòdès, Wanament, ankadre yo, sipòte yo, ede yo pou lopital sa a vin yon lopital referans avèk tout sèvis espesyal lap ofri yo. Li difisil pandan nou deja malad pou nou ap pase mizè devan konsila dominiken an pou nou jwenn yon viza, pafwa nou menm konn resevwa kalòt. Dominiken yo konn manke nou dega malgre kòb nou nan pòch nou. Li tap difisil pou yon vrè ayisyen ki etidye an Repiblik Dominikèn pa ta va anime ap yon lespri patriyotik » a-t-il déclaré. 

Mr Bien-Aimé a demandé une dernière fois aux ouanaminthais d’accompagner le groupe de Santé Soleil afin qu’il puisse devenir prochainement le meilleur centre hospitalier d’Haïti. 

« Le soleil se lève à l’Est. Et, Santé Soleil est à Ouanaminthe, la porte d’entrée de la République Dominicaine. Donc, nous devons rapatrier tout ce que nous avons de meilleurs là-bas pour venir nous aider » a-t-il conclu.

Auteur: Philomé Mathieu 

Journaliste/Juriste

Ayiti/Agrikilti: Nan tèt kole ak Agro Aksyon Almand (WHH),Ministè agrikilti lanse projè "Agriculture et Dévelopment rural basés sur les communautés" nan plèn Womaribawou.

Ayè Vandredi 15 jiyè 2022 a se te lansman projè " Agriculture et Dévelopment rural basés sur les communautés" nan Womaribawou (seksyon kominal wanament). Pwojè sa rive fèt nan lide pou gen travay amelyorasyon ki fèt sou perimèt baraj rivyè Djasa a nan womaribarou pou rive irige 400 ekta tè. Prensipal benefisyè pwojè sa se AIHM (Asosyasyon irigan Womaribawo). Projè a kap egzekite pa Agro Aksyon Almand genyen kòm enjenyè en chèf Sergo Chavanne Joseph. Daprè sa enjenyè a fè konnen, aprovizyònman materyo tankou: sab, gravye ak ròch ap kòmanse fèt apati de lendi 17 ak madi 18 jiyè 2022 a. 

Lansman sa kite deroule an prezans direktè depatmantal Agrikilti Nòdès la, Silvain Sama, deklare pou travay la byen fèt fòk angaje teknisyen ak ouvriye ki kalifye pou sa. Li te tou pwofite mande pou fòme yon komite ak yon protokòl dakò pou pèyizan yo kapab travay nan projè a. Premye konpozant pwojè sa se kòmanse prepare rout ki mennen nan baraj rivyè Djasa a nan lide pou pèmèt  materyèl tankou : traktè, motokiltè ak Mwasonez antre koupe diri pèyizan yo. 

Anote ke diskisyon yo te deroule nan biwo asosiyasyon irigan womaribarou(AIHM) an prezans direktè ;Sylvain Sama, direktè BAC wanament lan ,Erns Joseph, Kazek Thelusmond Jean-Baptiste, chèf projè a Agronòm Martyas, direktè WHH la Aide Appolon, prezidan AIHM nan Adley AUGUSTIN epi Ing Sergo Charvanne Joseph.

Dieusel Pierre: Jounalis/Korespondan

Gwo estrikti monte nan Vil Fòlibète pou kwape fenemèn ensekirite a selon Majistra Étienne Louis-Jacques.

Majistra titilè komin Fòlibète a, Mesye Étienne Louis-Jacques alyas Tibouki, ki tap reponn kesyon Jounal Liberté Infos yè Madi 12 Jiyè 2022 a, deklare li fenk monte yon estrikti kap pèmèt li kwape fenemèn ensekirite a nan tèt kole avèk lapolis ak lajistis.

Majistra Tibouki fè konnen li deja pibliye yon kominike kote l pran divès mezi pou rive kontwole tout ale vini kap fèt nan komin lap dirije a. Li kontinye pou l di, objektif li se pèmèt tout paran anndan vil Fòlibète kapab voye pitit yo regle nenpòt bagay pou yo san kè sote nan nenpòt lè. Li fè konnen kominike sa a fè plizyè ekzijans a tout etranje (moun ki soti lòt kote) ki vle vizite vil Fòlibète. Pa egzanp,  apati 11h nan aswè, tout etrante oblije mache avèk pyès ki bay bon jan enfòmasyon sou yo, sinon lap remèt yo bay lapolis jidisyè pou swit legal yo.

« Apati 11h nan aswè, tout etranje ki vle vizite vil Fòlibète dwe mache avèk kat idantifikasyon nasyonal yo, yon pyès ki di byen klè kilès yo ye, ki adrès yo. Moun sa yo dwe di nou ki rmisyon yo pou komin nan ak ki kantite tan oubyen jou yo vin pase ladann. Si nou jwenn yon moun ki pa gen pyès pou idantifye l,  nap remèt li bay lapolis jidisyè pou swit legal yo. Paske tout sa nap fè dwe konfòm avèk lalwa.»

Pilwen, Majistra Tibouki fè konnen akoz vil li a piti, nenpòt lè li ye a, lap akonpanye tout etranje li jwenn nan vil la nan lè 11h nan awsè pou mennen yo nan otèl oubyen tout lòt espas kote yo di l yo prale. Avan etranje yo kite vil la, Majistra kontinye pou l di moun sa yo oblije pase nan Meri a pou yo siyen yon dokiman kote yap anrejistre tout enfòmasyon ki nesesè tankou: kilès yo ye, ki adrès yo ak nimewo telefòn yo, elatriye. 

« Mezi sa yo pran nan sousi pou pèmèt chak sitwayen, chak sitwayèn kap viv nan komin sa a kapab fè tout aktivite yo san pwoblèm, epi evite vil la inonde avèk vag ensekite a » sa se deklarasyon Majistra Tibouki.

Yon lòt bò, Majistra voye anpil flè bay komisè Gouvènman nan depatman Nòdès la, Mèt Enaud Zéphirin li di ki se yon nèg serye ak sevè kap fè yon gwo travay nan kominote a.

« Erezman nou gen yon  komisè Gouvènman serye ak sevè nan depatman Nòdès la kap bay jistis a moun ki merite jistis. Jistis la ekilibre jiska minit kote map pale a. » 

Majistra a raple se nan kad plan travay chèf Pakè Fòlibète a, Mèt Enaud Zéphirin genyen pou komin nan ki pèmèt li monte estrikti pa l la. Li kwè li enpòtan pou l akonpanye komisè a nan demach sa yo ki ale nan benefis kominote a. 

Konsènan relasyon Meri a avèk lapolis, Majistra Étienne Louis-Jacques fè konnen li pa kapab plenyen ditou. « Mwen pa gen mo pou dekri kolaborasyon lapolis avèk Meri a. Nenpòt lè nou gen bezwen yo, lapolis toujou disponib pou Meri a. »

Majistra a kwè pwoblèm kouran an kontribye nan fenomèn ensekirite a. Li kritike konpòtman lòt Majistra li di ki plis kwè nan fè chèlbè, pran plezi olye yo konsakre tan a travay popilasyon an te konfye yo. 

Pou fini, Majistra Étienne Louis-Jacques voye jete byen lwen tout enfòmasyon ki ta kwè li joure yon anplwaye Meri Fòlibète ki te mande l 50 goud poutèt li te grangou. Li te tou pwofite raple kòman li kolabore avèk li malgre krab la pa gra nan komin li an.

« Sa se voye monte. Se difamasyon kap fèt sou mwen. Pa bliye se sou mango mi yo tire wòch. Epi tou, si chalè vant manman m pat touye m, se pa ti chalè bouch moun ki kapab touye m. Komin mwen an pa gen resèt, se vre, men mwen toujou jere kolaboratè m yo. Mwen tèlman donab, yo rele m lòm enfatigab. Mwen Majistra, mwen chofè, mwen mesaje, mwen tout an menm tan pou m fè komin mwen an mache. Lè Machin Meri a anpa-n, se 2 moto 3 wou mwen pran a 4000 goud, mwen asiste mesye kap pele fatra yo, apre mwen mennen yo manje, jis pou m kenbe vil la pwòp.»

Nap siyale, Majistra Étienne Louis-Jacques sot resevwa yon Plak Onè ak Merit nan men Konpayi NATCOM pou fason li kenbe flanbo lapwòpte a nan vil Fòlibète.

Pierre Dieusel: Jounalis/Kòrespondan

Bakaloreya/Koreksyon: "Se moun ki anseye nan klas tèminal pandan lontan ki dwe nan koreksyon yo" daprè direktè jeneral ministè edikasyon an Meniol Jeune.

Daprè sa yon nòt ki soti nan biwo kominikasyon an fè konnen, Ministè Edikasyon nasyonal ak Fòmasyon pwofesyonèl(MENFP) ap oganize pandan semenn sa a yon seri sesyon travay ak ankadrè yo ki regwoupe : prezidan, kòdonatè ak sekretè jiri, sou pwotokòl koreksyon kopi egzamen bakaloreya yo. Jounen fòmasyon sa a deja fèt nan 9 Direksyon depatmantal edikasyon.

Se Direksyon ansèyman segondè (DES nan lang franse), ki te elabore pwotokòl la, k ap mennen aktivite sa a. Zouti sa a enpòtan anpil pou evite neglijans, enjistis, diskriminasyon, inegalite ak eksklizyon nan egzèsis koreksyon kopi kandida yo, ki se yon lòt etap nan pwosesis operasyon egzamen ofisyèl yo. 

Jounen madi 12 jiyè 2022 a, se te toupa depatman lwès. Yon depatman ki gen ladann preske 50% nan kandida egzamen bakaloreya yo pou ane sa a (49 693 kandida pou yon total 115 337).

Se direktè jeneral ministè a, doktè Meniol Jeune, ak direktè depatmantal edikasyon lwès la, Étienne Louisseul France; direktè ansèyman segondè a, Miguel Fleurijean epi kèk lòt kad nan direksyon depatmantal lwès la, ki te louvri sesyon fòmasyon sa a nan lokal lise nasyonal Petyonvil la.

« Pou kopi patisipan yo byen korije fòk gen korektè eksperimante ki konn byen sa y ap fè a. Se pou sa li enpòtan pou se moun ki anseye nan klas tèminal pandan lontan ki enplike nan demach sa a », se sa direktè jeneral la ministè a te deklare nan okazyon an.

Selon direktè ansèyman segondè a, Miguel Fleurijean, objektif sesyon fomasyon sa a, ki te reyini plis pase 30 ankadrè, se fasilite bon jan koreksyon kopi kandida nan egzamen bakaloreya 2022 a. Ankadrè sa yo gen pou devwa sou bò pa yo transmèt bay korektè yo tout sa yo aprann sou pwotokòl koreksyon an.

Pwosedi nan zafè koreksyon kopi egzamen ; tip koreksyon ; wòl korektè yo nan sa ki konsène trètman kopi yo ; bòdro koreksyon yo ; fason pou korektè yo konpòte yo nan sal koreksyon yo, se kèk pami prensipal pwen ki nan pwotokòl la direktè Miguel Fleurijean te pran tan pou l prezante bay asistans la.

Patisipan nan atelye sa a, ki se yon bann moun eksperimante nan zafè òganizasyon egzamen Leta nan peyi a, te pwofite montre nesesite ki genyen pou korije kèk ti pwoblèm yo konn jwenn nan operasyon koreksyon kopi kandida nan egzamen bakaloreya yo. Yo kwè gras ak pwotokòl koreksyon pwoblèm sa yo pwal rezoud.

Yon lòt kote, direktè jeneral ministè a ki di l kontinye konte sou bon jan kolaborasyon tout moun ki enplike nan operasyon egzamen ofisyèl yo, sitou korektè yo, te tou pwofite anonse sesyon fòmasyon sa yo pral kontinye pandan tout ane a. Se yon fason pou tout anseyan ki te konn korije kopi egzamen bakaloreya tradisyonèl la - ki prèske disparèt nèt nan sistèm edikasyon an - kapab pi byen prepare yo pou koreksyon kopi kandida bak inik la (Pou ane sa a se  mwens pase 4% kandida ki te genyen pou bakaloreya tradisyonèl la).

« Gwo chanjman sa a montre nesesite pou ranfòse konpetans korektè yo. Konsa y ap kapab korije pi byen kopi kandida yo», se konsa direktè jeneral MENFP te anchene pou l montre nesesite fòmasyon sa yo. 

Nimewo 2 ministè a te pwofite okazyon an pou l fè yon evalyasyon pwosesis desouchaj kopi egzamen yo ki deja demare nan lise Petyonvil la.

Li bon pou raple sesyon fòmasyon ankadrè yo sou pwotokòl koreksyon an fèt deja nan 9 DDE : Nò, Nòdès, Latibonit, Nòdwès, Nip, Lwès, Sid, Sidès ak Sant. Se nan jounen mekredi 13 jiyè a, kòdonatè jeneral Pòl ansèyman ak kalite a, Joseph Job Maurice, ap gen pou anime sesyon fòmasyon sa a pou yon ventèn ankadrè nan Jeremi (Grandans) menm jan li te fè sa pandan jounen madi 12 jiyè a pou yon ventèn lòt nan vil Okay (Sid).

Selon pwogramasyon ki fèt nan chak DDE, operasyon koreksyon kopi yo ta dwe demare tousuit.

Sous:MENFP

Malgre difikilte fonksyònman, pèsonèl Biwo Leta Sivil la nan Wanament kontinye sakrifye yo pou bay popilasyon an satisfaksyon.

Ofisye Leta Sivil la nan komin Wanament, Mesye MOMPOINT Antonio ki tap pale nan  mikwo Jounal an Liy Liberté Infos maten Lendi 11 Jiyè 2022, fè konnen Biwo lap dirije a ap byen fonksyone nan moman sa a gras ak konpreyansyon tout kolaboratè li yo.

Ofisye MOMPOINT deklare malgre biwo a pa gen mwayen nesesè, malgre kolaboratè yo ap travay nan kondisyon difisil, yo deside bay popilasyon an bon jan sèvis. 

« Pou n satisfè demand popilasyon an, nou travay nan tèt kole avèk divès sektè nan kominote a tankou : otorite lokal yo (Kazèk ak Azèk yo), Ougan, Manbo, lidè kominotè yo ak lidè relijye yo (Pastè ak Pè yo). Se sa ki pèmèt popilasyon an jwenn gwo satisfaksyon nan travay la jounen jodia. Gras ak estrateji sa a, nou rive livre dokiman yo a tan (Batistè, Ak Maryaj, Ak Divòs, Ak Desè) epi tou nou voye Rejis yo ale a tan nan Achiv Nasyonal. » 

Yon lòt bò, Ofisye MOMPOINT fè konnen biwo Leta Sivil la ap fè fas ak gwo pwoblèm materyèl. Men, kòm responsab, li degaje l kou mèt Janjak pou l bay popilasyon an sèvis. Yonn pami pi gwo difikilte biwo a rankontre se long distans li pa rapò a moun kap viv Jandenant, Akildèpen, Savannlong ki souvan neglije vin deklare timoun yo. Malgre Leta pa bay mwayen pou sa, se ekip biwo a ki konn deplase al jwenn moun yo pou ba yo sèvis.

« Lè Leta poko bay nou Rejis, se nou ki oblije achte Rejis pou n bay popilasyon an sèvis. A koz lavi chè ak pwoblèm gaz la, kous moto byen chè. Malgre Leta pa ba nou mwayen nesesè, se nou ki konn deplase al bay popilasyon nan zòn ki lwen yo sèvis.» 

Pou fini, Ofisye MOMPOINT raple Batistè se yon dokiman popilasyon an dwe jwenn gratis. Li kontinye pou l di, akoz biwo a pa gen mwayen pou l fonksyone, moun yo konn bay 50 goud kòm kontribisyon pou ede ekip la fè travay la.

Pierre Dieusel

Jounalis/Korèspondan

Nord-Est/Education: Quand IRLAC-FP réalise des rêves sous le ciel Ouanaminthais.

Ce dimanche 10 Juillet 2022, a eu lieu la cérémonie de Graduation de la 2ème promotion de l'Institut Royal de Langues, de Communication et de Formation Professionnelle (IRLAC-FP) au centre culturel Reine Marie-Louise Coidavid de Ouanaminthe. Baptisée Émile St-Lot, cette promotion regorge de jeunes professionnels très talentueux, enthousiasmés et heureux non seulement pour avoir bouclé ce cycle d’étude, mais aussi pour avoir concrétisé leur grand rêve. 

En l’occasion,  une messe d'action de grâce a été célébrée au centre susmentionné pour donner à Dieu la place qu'il mérite dans une telle activité.

Le Révérend Père Bernard Nemorin, célébrant principal de cette messe, en a profité pour prodiguer des conseils salutaires et précieux aux récipiendaires à travers son homélie de circonstance. Il invite les gradués à toujours mettre en avant l’éthique professionnelle dans l’exercice de leur métier et à se méfier surtout des pots-de-vin. Il les conseille aussi de pratiquer ce métier avec beaucoup d’amour et d’y prendre du plaisir parce que, croit-il, ce choix ne leur a pas été  imposé.

« Il faut avoir de l'éthique professionnelle. Il faut bien gérer les relations humaines. L'argent ne peut pas tout régler. Alors, vous devez prendre du plaisir dans ce que vous apprenez, ce que vous faites. Il faut cultiver l'amour du métier. D’ailleurs, c'est vous qui avez choisi de faire cette étude. L'étude en carrelage, cosmétologie, langues vivantes, journalisme, etc. ne vous a pas été imposée, mais vous l'avez fait, votre choix. Donc, vous devez l'aimer, l'apprécier » a-t-il conseillé.

 Dans le même temps, le Révérend Père Bernard Némorin demande aux jeunes gradués en communication et en journalisme multimédia, de toujours avoir comme principale motivation rien que le partage des informations et de la vérité. 

« Vous devez être toujours motivés par le partage des informations, le partage de la vérité » a-t-il conclu.

C’est maintenant le tour de la cérémonie de graduation. Chant de bienvenue, hymne de l’institution ont été entonnés. Tout a très bien commencé sous les applaudissements chaleureux des heureux parents et invités.

Et, la présidente de la promotion Émile St-Lot, Mlle Noëlcie Jean-François,  a vite pris le relais pour présenter un super discours dans lequel elle a rappelé l’importance de la parole. « Au commencement était la parole et la parole était Dieu. On peut tuer et faire vivre avec la parole, c’est pourquoi il faut apprendre à bien manœuvrer cette arme à la fois offensive et défensive, a-t-elle affirmé.

Mlle Noëlcie croit fermement que cette nouvelle Haïti dont nous entendons tous parler ne sera pas possible sans une nouvelle mentalité et des jeunes professionnels capables d’innover et de participer à la matérialisation de cette idée. 

Pour elle, « choisir la profession de journaliste, c’est comme remplir la profession d’avocats qui est de défendre les plus faibles, les veuves et les orphelins.» 

Elle en a profité pour demander aux récipiendaires des différentes disciplines de toujours respecter l’éthique professionnelle et surtout de mieux utiliser les réseaux sociaux. Elle dénonce, par ailleurs, le comporte de certains journalistes qui, croit-elle, détruisent leurs confrères soit pour leur propre intérêt soit pour plaire à leurs patrons. Hélas ! Elle invite ses camarades de promotion à se méfier des pots-de-vin et de faire preuve de professionnalisme malgré les risques du métier.

Dans son discours circonstanciel, le PDG de l'Institut Royal de Langues, de Communication et de Formation Professionnelle (IRLAC-FP), Mr Henri-Claude Mathieu a, de son côté, mis un accent particulier sur les circonstances ayant conduites à la fondation d’IRLAC-FP le 02 Mai 2019. 

« Un jour avant mon anniversaire de naissance, j’étais en pleine réflexion sur la manière dont je peux marquer ma génération d’une empreinte positive. Et, comme j’ai déjà eu mon diplôme en communication radio télévisée, j’ai tout simplement décidé de créer IRLAC, transformé par la suite en IRLAC-FP après des demandes incessantes de nombreux jeunes de la communauté désirant apprendre un métier manuel » a-t-il expliqué fièrement. 

Plus loin, le jeune Henri-Claude Mathieu a exhorté les récipiendaires à se lancer dans l’aventure professionnelle tout en les invitant à mener avec bravoure et courage les combats de la vie. Il a, du même coup, présenté ses compliments à ces derniers pour leur courage et les efforts consentis pendant les 9 mois d’études en dépit des difficultés de toutes sortes rencontrées sur leur chemin. 

En les rappelant qu’ils (les gradués) seront amenés à assumer de lourdes responsabilités, Mr Henri-Claude invite les récipiendaires à ne jamais oublier ce consigne : « Ethique professionnelle, mais, bien sûr avec du respect des normes et des principes de chaque endroit où vous aurez à mettre les pieds. Soyez donc honnêtes, sages, respectueux et compréhensifs !»

Il faut préciser que 63 jeunes femmes et hommes pleins d’énergie et de fourgue ont été gradués cet après-midi par l'Institut Royal de Langues, de Communication et de Formation Professionnelle (IRLAC-FP). Et, ces jeunes pousses haïtiennes qui seront tout de suite disponibles sur le marché du travail, ont déjà grand besoin de faire leurs preuves dans des domaines divers comme : Communication et Journalisme Multimédia, Sérigraphie, Langues anglaise et espagnole, Informatique Bureautique, Plomberie et Carrelage, Électricité Bâtiment, Cosmétologie et Meckup, Cuisine et Pâtisserie, Technique Windows, etc. 

Ainsi, la balle est dans les pieds des proprios de restaurant, de média, studio de beauté, et de toutes autres institutions. Il est donc de votre devoir, Mesdames/Messieurs, de tendre la main à ces jeunes gradués, vous qui êtes responsable d’institutions pour lesquelles ils sont qualifiés. 

Philomé Mathieu, DG de Liberté Infos

WhatsApp : +509 4262 3437

 "philomathieu@yahoo.fr"

Fineray Majistra adjwen komin kapotiy lan Mesye Ermane Pétiomard, chante maten samdi 9 Jiyè 2022 a nan Pawas Monkamèl nan Kapotiy.

Nan sousi pou te rann yon dènye omaj byen merite a Majistra annapre Komin Komin kapotiy la Mesye Ermane Pétiomard ki te mouri sibitman sou kabann lopital nan Santiago nan Repiblik Dominkèn dimanch pase a, fanmi defen an te reyalize yon gwo seremoni relijyez jodi samdi 9 Jiyè 2022 a nan Pawas Monkamèl nan Kapotiy.

Nan okazyon sa a, divès otorite nan leta a te soti toupatou pou vin pote sipò bay Konsèy Minisipal Kapotiy la avèk fanmi defen an. 

Pami otorite sa yo, nou te remake prezans ansyen Depite Sikonskripsyon Kapotiy-Montòganize a Dr Frist Adrien, Visdelege awondisman Wanament la Mesye Arold Joseph, Majistra komin Montòganize a Mesye Sylvio Micanor, Majistra komin Fòlibète a Mesye Louis-Jacques Etienne, Majistra Komin Wanament la Mesye Luma Démétrius, ansyen Senatè depatman Nòdès la Mesye Ronald Larêche, Kazèk ak Azèk pwemye ak dezyèm seksyon komin kapotiy, Delege vil komin Kapotiy yo, reprezantan Lapolis Nasyonal, Sante Piblik  avèk estaf Tribinal Lapè komin Kapotiy lan, elatriye.

Nan diskou sikonstans li, Prezidan Konsèy Minisipal komin Kapotiy la, Mesye Eugène Adrien fè konnen poko te janm genyen yon Majistra an fonksyon ki mounri nan komin Kapotiy. Li te tou pwofite raple kòman Majistra Ermane se te konn fonksyone avèk ekip la nan benefis kominote a.

« Se pwemye fwa yon Majistra an fonksyon mouri nan komin nan.  Majistra Ermane Pétiomard te yon bon kolaboratè,  li te toujou fè tout sa ki depann de li pou avansman komin nan.»  

Yon lòt kote, Direktè  Jeneral Meri Kapotiy lan Mesye Lahisner Pierre ki te pran moso lapawòl nan okazyon an, te montre l genyen gwo tristès kap travèse l. Li fè konnen lanmò sa a se yon gwo pèt pou tout kominote a. Li raple dènye konfidans defen an te fè li.« Mwen pèdi anpil. E, dènye fwa mwen te pale avèk Majistra Ermane, li te dim li gagote paske l dòmi, li wè l nan simityè a.»

Divès kad Meri Kapotiy lan ak lòm Majistra komin nan, Eugène Adrien, Micheline Exavier ak reprezantan plizyè òganizasyon kominotè de baz te akonpanye fanmi Majistra Ermane.

Nap siyale, se jouk nan simityè Welsh fanmi an t al antere kadav la, malgre fineray la te chante nan sant vil kapotiy.

Wilberto Charles

Jounalis/Korespondan

Nòdès/Sekirite:Vandredi 08 jiyè 2022 a, konsila Ayisyen an nan Dajabon nan tèt kole avèk otorite Dominiken yo poze yon gwo aksyon anfavè élvè bèf yo sou 2 bò Fwontyè a.

Margalito De León Castillo ki se chèf konsila dominiken an nan Wanament, akonpanye plizyè otorite Ayisyen tankou Komisè Enaud Zéphirin, Visdelege  awondisman Wanament la Arold Joseph AK plizyè reprezantan Konsila Ayisyen an nan Dajabon tankou Génard Hans alyas Tipapa, remèt 2 sitwayen ayisyen 3 bèf dominiken te sezi nan zòn Ferye paske yo te gen bèf ki rantre nan patiraj Ayisyen yo ke yo pat rive jwenn. Otorite yo pale de Yon kolaborasyon enpòtan pou 2 pèp kap viv sou zile a. 

Konsila Ayisyen an nan Dajabon ki gen nan tèt li Guerrier François te remèt otorite Dominiken yo 4 bèf yo te rive jwenn nan Kad rechèch yo te fè Ayiti, li te anviwon 3 zè konsa. Alòske se aswè a bò 7h 30 konsila dominiken an remèt otorite Ayisyen yo 3 bèf pa yo. Nou kapab menm pale de echanj nan ka sa a. Yon echanj ki pote lajwa nan kè AK lespwa pou elvè ki te Viktim yo.

Madam Cléomène Jozapha, yonn nan elvè Ayisyen ki rekipere bèf li ki te pèdi, pat lâche kontantman li nan mikwo Jounal Liberté Infos. " Se kounyè a map viv paske kou a te di pou Mwen anpil. Se anpil sakrifis Mwen te fè pou m te achte bèf sa yo pou Yon pakèt kòb. Mwen pwofite di leta 2 peyi yo mèsi  pou bèl jès sa a".

Sou bò pa li, mèt Enaud Zéphirin ki te pale nan non leta Ayisyen pwomèt kolaborasyon sa a ap kontinye nan benefis popilasyon an. 

Mesye Margalito ki responsab konsila dominiken an nan Wanament, fè konnen li vin travay nan Fwontyè a avèk misyon poul ede nan konstwi lapè AK konfwatènite ant 2 pèp yo. Koezistans 2 pèp yo sou zile bezwen sa. Li kontinye pou l eksplike rezon ki fè nou dwe kolabore. "Pèp Ayisyen AK pèp Dominiken an se 2 pèp ki gen kilti diferan, men ki genyen menm enterè." 

Mesye Margalito kwè genyen delenkan tou 2 bò Fwontyè a. Li Di "ni vòlè bò Ayiti, ni vòlè bò Repiblik Dominikèn, tout se vòlè. Otorite Ayisyen AK Dominiken pa kapab kosyone sak sa yo." 

Finalman, li te byen kontan pou rezilta gwo jounen travay ant otorite 2 peyi yo te rive bay.

Jounalis repòtè

Genard Jameson 

Nòdès/Politik: Yon gwo mès óganize nan vil Troudinò ak plizyè lòt aktive fèt atravè depatman Nòdès pou onore memwa ansyenprezidan Jovenel Moïse, jounen 7 Jiyè 2022 a.

Nan okazyon komemorasyon premye lane asasina ansyen  Prezidan Jovenel Moïse nan dat 7 Jiyè 2022 a, yon gwo mès te chante nan legliz katolik Troudinò a. Se Reveran Pè Philibert Edlyn kite selebran prensipal mès sila an prezans plizyè pèsonalite politik, pami yo: Ansyen PM Claude Joseph, Ansyen senatè Rodolphe Joazile, Senatè Walnique Pierre ,ansyen Depite Jovenel Louis, prezidan asosyasyon majistra yo nan Nòdès(AMANE) Luma Demetrius, majistra Ocelite Destiné poun site sila yo sèlman... 

Nan diskou sikonstans li, Pè Phillibert Edlyn  mande pou gen lapè e swete pou  ansyen Prezidan Jovenel Moïse jwenn jistis. Mesye Claude Joseph ansyen PM e ki te chèf CSPN nan moman asasina Jovenel Moïse lan fè konnen  si se pa gwo batay  li te mennen ministè edikasyon nasyonal tap òganize egazmen ofisyèl pou elèv NS4 yo (Filo) nan menm dat premye ane komemorasyon  asasina  ansyen prezidan an. 

Li kontinye pou l di se te yon manèv aprè yo fin tiye prezidan Jovenel pou tiye rèv li yo tou. Se pou rezon sa anpil chantye ke prezidan Jovenel te kòmanse rive kanpe tankou: kanal sou rivyè Masak, santral elektrik nan kafou ak Sent Filomèn,  wout kafou jòf-Podepè a pou site sila yo sèlman. Bò kote pa l Sénateur Wanique Pierre deklare lap kontinye goumen jiskaske prezidan Jovenel jwenn jistis li. E li promèt popilasyon an ke rèv président Jovenel yo pap mouri. 

Nap raple gen plizyè lot aktivite ki te  fèt atravè tout peyi a pou make jounen sila. Nan kapital peyi a te gen kèk patizan ak senpatizan ki te pran lari pou reklame jistis pou "JoMo". Pandan tan sa fanmiy prezidansyèl la nan tèt kole ak Mèri Kap-Ayisyen te rive òganize yo mès nan omaj prezidan an nan Jaden fanmiy lan. Pou wanament, kèk patizan ak senpatizan te eseye pran lari tou pou mande jistis pou prezidan an avèk foto Martine Moïse. Yon jès ke anpil sitwayen nan zòn lan kritike. E daprè premye eleman enfòmasyon yo, mach sa pat fè gwo resèt malgre anpil mobilizasyon kite fèt nan sans sa. 

Jameson Genard, 

Jounalis/Repòtè.

Nord-Est/Conflit: Rebondissement du projet d’envahissement du COMPLEXE SPORTIF de Ouanaminthe par l’Église Catholique : L'ex-député de Ouanaminthe Luckner Noël et l'ex-sénateur du Nord-est Ronald Larêche s’engagent et font des promesses.

Plusieurs dizaines fidèles, dont des personnalités politiques comme l'ancien Député de la première circonscription de Ouanaminthe Luckner Noël dit Yonyon et l'ex-Sénateur du Nord-Est Ronald Larèche, ont participé à la messe ce Dimanche 03 Juillet 2022 à la Paroisse Immaculée Conception de Manquette, (localité de Ouanaminthe).

Cette messe dont l’éclat a été rehaussé par le troisième anniversaire du groupe « Filles du CHRIST » a attiré la grande foule. Célébrée par le Rév. Père Domingue Pierre-Louis fraichement installé à ce poste, soit le 27 juin 2022,  elle a été l’occasion favorable pour les politiciens susdits de faire des promesses mielleuses aux autorités Ecclésiastiques en ce qui concerne les démarches et les tentatives visant l’envahissement du COMPLEXE SPORTIF de Ouanaminthe pour construire leur Paroisse.

Cependant, il y a deux mois environ, depuis qu’un groupe d'individus ayant à sa tête l’ex-curé de ladite Paroisse, le Rév. Père Renel Prospère a essuyé des échecs dans ce dossier grâce à la vigilance des gens avisés, des gens à la largesse d’esprit résidant dans cette localité. 

Il faut mentionner en lettres capitales que toutes ces démarches et tentatives, quoi qu’elles ont été formellement interdites par des autorités compétentes, vont être relancées par YONYON et LARECHE au mépris de la majeure partie de la population et surtout des milliers de jeunes sportifs de l’arrondissement de Ouanaminthe prônant l’incompatibilité des deux activités.  

« Nous allons former une commission et se rendre à Port-au-Prince pour contacter les autorités compétentes afin de trouver l’autorisation nécessaire qui vous permettra de prendre possession de l'espace pour la construction de l'église », a déclaré l'ex-député Yonyon.

L'incompressible dans cette affaire, c'est le comportement de l'ancien député Yonyon, qui, après avoir obtenu la compassion et le pardon de la population ouanaminthaise pour son piètre passage au Parlement Haïtien et surtout pour son agenouillement devant l’ex-Président Michel Joseph Martelly, uniquement pour la réalisation du COMPLEXE SPORTIF de Ouanaminthe et l'autorisation de fonctionnement du Lycée René Théodore, a décidé finalement de tout chambouler pour satisfaire les caprices des chefs de l'Église Catholique.

« Jusqu'à date, l'opposition est faite par un seul membre du Conseil Municipal de Ouanaminthe (Destiné Ocelite). Et, je vais régler ça » a-t-il enchainé.

De son côté, l’ex-Sénateur du Nord-est Ronald Larêche qui est actuellement en chute libre de popularité, a pris une décision osée et désespérée en promettant aux chefs de l’Église Catholique de collaborer à la  compromission de cet espace de loisir exclusivement dédié à la jeunesse. 

Cette affaire que tout le monde croyait déjà (close) morte et enterrée, est finalement ressuscitée par nos racailles politiciennes dépourvues de toutes capacités leur permettant de mesurer les conséquences de leurs actes présents. Hélas ! Ces pauvres types se focalisent, malheureusement, sur les répercussions électorales. 

Après de longues réflexions, toutes les couches de la société civile y compris la presse et les riverains de la localité Manquette,  étaient claires sur cette question. Ils ont conclu "qu’il n'y a pas de compatibilité et possibilité de cohabitation entre un COMPLEXE SPORTIF (espace de loisir) et un lieu de prière."

Il faut se le rappeler bien, lors des premières tentatives échouées des autorités de l'Église Catholique d’envahir l'espace du COMPLEXE SPORTIF de Ouanaminthe, de nombreuses menaces de mort ont été proférées par des individus malintentionnés appuyant l’idée des potentiels envahisseurs. Parmi les victimes, on comptait le Directeur Général du média ligne "Liberté-Infos" Mr Philomé Mathieu, le Maire-adjoint de la commune de Ouanaminthe, Mr Ocelite Destiné et toutes autres personnes qui s'opposaient à cette initiative machiavélique. 

Rappelons que le Ministre de l'Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, Mr Nesmy MANIGAT, a annoncé, lors de son passage à Ouanaminthe le mardi 24 Mai 2022, la construction d'une passerelle reliant le COMPLEXE SPORTIF de Ouanaminthe aux Bâtiments du Lycée René Théodore en vue de permettre aux jeunes lycéennes et lycéens d’avoir un bon espace de loisirs. Et, lesdits bâtiments seront prêts à accueillir les élèves du Nouveau Secondaire et du Lycée professionnel en Septembre 2023, a-t-il ajouté. 

Les paysans de la plaine Haut-Maribaroux dénoncent les 20 ans de mensonges, d'exploitations abusives et de crimes financiers de la CODEVI.

Dans le cadre des mouvements de protestation des cultivateurs de la localité de Pittobert contre le projet macabre de la CODEVI (Compagnie Industrielle de Développement) voulant accaparer plus de 65ha de terre fertile pour l'implantation de la CODEVI-2, l'Organisation des Paysans Victimes de Haut (OPVW) a organisé une conférence de presse ce Vendredi 1er Juillet 2022 dans l'espace même convoitée par les patrons dominicains. Cette activité sert d’alarme pour alerter l'opinion publique nationale et internationale sur leur sort.

Dans ses propos de circonstance, le coordonnateur de l'organisation, Mr Vital Némorin, dénonce les tentatives des patrons de la CODEVI pour faire extension du Parc Industriel dans des espaces cultivables jugés très fertiles, en fonction d'un complot impliquant l'État haïtien et la Banque Mondiale. Il en a profité pour lancer un avertissement aux patrons de la CODEVI leur signifiant que 2022 est diffèrent de 2002. 

« Les actions de de la CODEVI font partie d'un vaste complot bien orchestré dans le but d’éradiquer l'agriculture dans le pays. Ils savent pertinemment que dépourvu d’une capacité de production agricole, nous (les haïtiens) serons obligés de consommer les produits intoxiqués des dominicains sous les coups de bâton. Et, les instances des Nations-Unies sont déjà informées des crimes de la CODEVI » a-t-il lancé.

Mr Vital s’est montré très amer face à la CODEVI rappelant ses agissements passés et ses promesses non tenues envers les paysans.

"Nul ne peut oublier ce qui s'est passé en 2002. La CODEVI, en complicité avec l'État haïtien et la Banque Mondiale (BM), ont expulsé plusieurs centaines paysans de leur terre si fertile pour implanter ce Parc Industriel. A cette époque, beaucoup de promesses ont été faites par les patrons de la Zone Franche. Ils nous ont promis de l’Électricité, de l’Éducation, de la Santé et la construction d’un Village Moderne exclusivement dédié aux familles victimes, mais toutes ces promesses n'étaient que du vent » a-t-il révélé.

Plus loin, Mr Némorin croit qu’près 20 longues années de mensonges, les paysans ne peuvent plus accepter que la CODEVI et l'État haïtien continuent d'accaparer leurs terres fertiles pour leur livrer aux dominicains. Il critique le fait que l'État et les patrons de la CODEVI n'ont pas de parole d'honneur et oublient trop facilement leurs promesses. Il a même indexé un grave manque de respect par rapport à Ouanaminthe et ses habitants. 

« Les patrons de la zone franche n'ont aucun respect pour la ville de Ouanaminthe. C'est dans la localité de Dilaire qu’ils déversent, malheureusement, leurs déchets irrécupérables. Et, c’est dans la rivière Massacre qu’ils évacuent les eaux usées et les matières fécales, alors qu’ils ne paient ni taxes ni impôts. Les ouvriers haïtiens sont discriminés, humiliés et traités comme des bêtes de somme à la CODEVI. Les avantages de l'investissement ne donnent aucunement, à la CODEVI, l'autorisation d'infliger des traitements inhumains à nos compatriotes » dénonce Mr Némorin.

Par ailleurs, le porte-parole de l'OPVW, Molière Joseph s'en est pris au Conseil d'Appui au Développement de Ouanaminthe (CONADO) créé par les patrons de la zone franche pour arriver à leur fin. Mr Joseph dit croire qu'une institution voulant faire du Développement n'a pas besoin de monter un comité pourvu qu’il existe déjà des autorités dans la commune. Il suffit tout simplement, selon lui, de les contacter et planifier en commun accord ce qui serait le mieux pour la communauté. « La Mairie est la  représentation officielle de la communauté » a-t-il rappelé.

 Mr Molière croit aussi que l'État haïtien devrait encadrer nos paysans pour leur permettre de produire plus de nourritures au lieu de les décapitaliser en leur privant des terres cultivables. « Si les paysans sont encadrés, nos besoins alimentaires ne dépendront plus de nos voisins dominicains » a-t-il conclu.

Le Cabinet Mutation qui représente les paysans dans ce dossier, a déjà envoyé une sommation aux patrons de la CODEVI ainsi qu'aux organismes internationaux concernés.« Ainsi, dans l’hypothèse que la CODEVI ne puisse répondre aux exigences des occupants, il est vivement demandé à l’État haïtien de passer l’Administration de la Zone Franche à d’autres investisseurs internationaux capables de traiter les haïtiens à l’égal des hommes. Car la discrimination dont fait état la mentalité de la quasi-totalité des Dominicains est un obstacle majeur au développement en Haïti. C’est ce qui explique les innombrables crimes financiers de la CODEVI qui refuse de verser la totalité des impôts à la DGI et les cotisations salariales et patronales à l’ONA » écrit Me Evens Fils, Bâtonnier de l'Ordre des Avocats au Barreau de Fort-Liberté et membre du CSPJ.