jeudi 22 décembre 2022

Liberté-Infos/Éditorial:Du banditisme au terrorisme en Haïti.


Le banditisme est le commencement même du terrorisme en Haïti, il est passé d’un  phénomène social à un fait social. Depuis des années, des bandits armés ont fait la une de l’actualité sur le territoire national en troublant des activités de la vie sociétale. Les citoyens se sentent indignés, humiliés  face aux actes commis par des bandits lourdement armés circulant aux recoins du pays, plus précisément dans la région métropolitaine (Port-au-Prince). 

L’acte terroriste se fait de manière soudaine et clandestine, il se dérange le bon fonctionnement de la société et la santé même des individus vivant dans la communauté ;   selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ‘’ la santé est un état de bien-être physique, social et mental’’. Il se caractérise également par des luttes acharnées, antidémocratiques visant le renversement d’un système politique traditionnel existant dans un  pays  depuis des décennies et il pourrait se baser du même coup sur des besoins d’autonomie financière d’un petit groupe d’individus évoluant dans une société au détriment de la majorité. 

Pour présenter la situation terrible des actes terroristes et banditisés en Haïti, nous pouvons citer les cas suivants : la mort d’une personne ou d’un groupe de personnes dans  les rues par des individus non identifiés, l’assassinat d’une personne en sa résidence privée, la prise en otage ou le kidnapping, l’incendie d’une maison ou des entreprises privées et publiques, les massacres organisés aux endroits les plus défavorisés du pays etc. Toutes ces actions constituant des actes terroristes et banditisés faisant dans la vie nationale. 

Voyons l’aspect culturel  du banditisme comme un fait social persistant chez les haïtiens (nes). La culture varie d’une société à une autre, une attitude peut être de mise ou acceptable dans une société donnée peut ne pas accepter et interpréter de la même façon dans une autre. Par le biais de ce fait social (banditisme), les actes terroristes ont vu le jour dans la société haïtienne et ils se manifestent de manière différente en fonction de la marque culturelle portant les individus  dans ladite société.  

De ce fait, nous venons d’attirer l’attention de tout le monde sur l’évolution des actes terroristes et banditisés en Haïti, des actes auxquels reposant notre psychose de peur au quotidien et nous les vivons de façon permanente par l’ignorance. Le moment est venu pour que nous puissions approfondir notre réflexion sur les problèmes évoqués dans cet article en accentuant sur le  thème suivant ‘’du banditisme au terrorisme’’ dans notre territoire. 

Par conséquent, la prolifération des groupes musicaux haïtiens et certaines tendances musicales en vogue du pays (Rap Kreyòl, Hip Hap kreyòl, Rabòday) occasionnent de nombreuses complications dans notre société, nous avons constaté que bon nombre d’artistes haïtiens prônent le banditisme et le terrorisme via certains textes musicaux malsains  auditionnés par nos jeunes haïtiens. Et, la musique joue un rôle prépondérant dans le processus éducationnel d’une nation et l’éducation elle-même est la base du développement durable dans toutes les sociétés. 

Selon Michel Soukar, l’un de nos historiens haïtiens contemporains ‘’la musique est  un outil efficace qui pourrait nous montrer le niveau éducatif d’un peuple’’. Pour cela, nous pouvons éduquer nos jeunes haïtiens par des textes musicaux en inculquant des valeurs sociétales rayonnant notre histoire de peuple aux yeux des autres nations de la planète terre. Les musiques sont des beaux-arts extraordinaires qui se rendent public les sentiments cachés au plus profond du cœur des êtres humains, elles osent divulguer les non dires d’une  personne ou d’un groupe de personnes de génération en génération.

C’est avec beaucoup d’amertume que nous avons écouté et regardé des musiques horribles à la radio et à la télévision où les jeunes se sentent bien en les écoutant et regardant juste pour pouvoir savourer des paroles malsaines et des propos d’incitation à la violence chantant par certains de nos artistes haïtiens . Citons par exemple, les textes musicaux suivants : ‘’ sak gen 9 milimèt yo leve yo anlè ’’, ‘’nèg site solèy gen manch nan men yo, nèg gran ravi n gen manch nan men yo’’, ‘’ lè m prale pete twa bal anlè pou rèspè mwen ‘’ et autres.  Ces textes musicaux traduisant une sorte de légitimité aux jeunes haïtiens de passer à l’acte en voulant posséder une arme à feu, ils les écoutent avec beaucoup d’intérêt sans aucune contrainte ; il n’y a pas de sanction par des autorités judiciaires et policières du pays. 

En Haïti, les jeunes gens sont livrés à eux-mêmes et les armes à feu  sont plus accessibles  que des livres, surtout lors des périodes électorales ; les politiciens traditionnels se sentent confortables en les donnant des armes (pistolets) pour pouvoir gagner les joutes électorales par la force et non par un programme reflétant d’une idéologie claire pouvant garantir un développement durable pour le pays en passant par un projet de société.  

Par l’ignorance de plus, nous continuons à développer chez nos jeunes une culture du banditisme et du terrorisme en contexte haïtien. Par contre, la répétition de ces textes musicaux malsains accompagnant de la rigueur des mauvaises pratiques du système politique traditionnel haïtien créant des inégalités sociales, des exclusions ardentes, la misère et de l’insécurité dans notre société en mettant de l’emphase sur le système éducatif haïtien qui n’est pas uniforme et inapproprié aux besoins des citoyens (nes). 

Nous arrivons à  accepter l’inacceptable dans la vie  sociétale, les valeurs positives sont remplacées par celles qui sont négatives, les parents, la société civile, les autorités locales et nationales restent sans rien faire pour pouvoir redresser les situations effrayantes du pays  qui constituent comme des affronts aux yeux de nos fils et filles de la nouvelle génération et des autres nations.  

Dans ce contexte, nos compatriotes haïtiens, nous réitérons, le banditisme est devenu un fait social et il occasionne le terrorisme dans notre chère patrie (Haïti).  Nous avons entendu des chefs de bandit ou gang s’exprimant avec toutes leurs libertés à la radio et sur les réseaux sociaux pourtant, ils sont recherchés par les autorités policières du pays. Lors de la manifestation sanglante à Port-au-Prince, en date du 10-02- 2019, les manifestants se rendaient chez un chef de bandit ou gang très puissant à l’époque surnommé ‘’ Arnel JOSEPH’’ où ils disaient avec l’indignation ‘’viv Arnel aba Jovenel MOISE’’, le président d’alors de la République d’Haïti qui a été assassiné en sa résidence privée par des individus non identifiés.  Comment nous avons compris ce drame ? 


Le pays est gangstérisé par les politiciens traditionnels haïtiens dans l’idée de sauvegarder leur pouvoir politique mais malheureusement, ils ont perdu le contrôle de la machine programmée qu’est le banditisme et le terrorisme en milieu haïtien. 

Par rapport à ce contexte, nous avons émis une opinion en posant la question suivante, est-ce que les bandits et terroristes ont voulu libérer Haïti? En regardant un film américain  titré ‘’ Rampage I et II ‘’, ce film vient de décrire le comportement cruel des américains face aux autres nations, les Etats-Unis d’Amérique comme un pays ravisseur visant à détruire ou coloniser presque tous les petits pays du monde par une nouvelle  forme de la colonisation (néocolonialisme). Ils gaspillent également toutes les ressources naturelles de ces petits pays et contre leurs développements durables. 

Tout autour de ce même film, l’acteur qui s’appelle ‘’ Bill Williamson ‘’ avait découvert  un bon nombre de personnes travaillant dans une banque de crédit  où  ils se contentent d’empreinter les citoyens (nes) du pays  de l’argent avec des taux vraiment élevés. Dans l’objectif de combattre la corruption, l’injustice et l’exclusion sociale aux Etats- Unis d’Amérique ; l’acteur avait pris en otage tous les employés de ladite banque en les questionnant sur la méchanceté méchante qu’ils font les autres parce qu’ils sont déjà les plus vulnérables au sein du pays. 

De l’autre côté, nous autre, quelles sont  les finalités de nos bandits terroristes en Haïti ?  Nous venons de les appeler ‘’ bandits terroristes’’ parce qu’ils sont à la fois des bandits et des terroristes dans la réalité haïtienne. Ils sont également des acteurs concernés de la crise socio-économique et politique majeure du pays (Haïti). 

Nous sommes à l’heure d’une crise socio-politique et économique majeure éclatant au pays où elle est devenue une flamme dévorante avec l’inflation galopante des produits alimentaires et pétroliers, la montée des dollars par rapport aux gourdes.  Le peuple haïtien est désespéré, méprisé et déshumanisé, nous nous trouvons dans une situation de crise humanitaire aiguë où on assiste à la fermeture des établissements scolaires et des Universités.  

Dans cette conjoncture, nous osons dire est-ce que les bandits terroristes pourraient apporter une solution à la crise ? Haïti doit se libérer, les haïtiens sont incapables de vivre dans l’actuelle situation chaotique où le pays se transforme à une jungle, ils sont tous des êtres vivants mais, ils ne vivent plus.  La condition dans laquelle nous vivons aujourd’hui nous invite à réfléchir sur les différents aspects de la vie sociétale et la problématique même de l’existence en qualité de peuple. 

Nous nous sommes enfermés dans un endroit nocturne où la clé vient de se perdre et nous sommes tous en difficultés, c’est à nous de trouver la clé pour que nous puisons en sortir. Recherchons-nous la clé qu’est le développement durable de notre pays si non, nous mourrons tous par l’ignorance. 

Nous allons travailler pour pouvoir  exempter notre chère patrie (Haïti) dans ce fléau (sous-développement extrême) , bon travail les politiciens traditionnels, bon travail les autorités compétentes, bon travail les citoyens (nes), bon travail les étudiants (es) et les universitaires, bon travail les  membres du Gouvernement et bon travail également les bandits terroristes en Haïti. 

En se référant sur ces derniers (bandits terroristes), ils n’ont pas forcément des éléments gênants dans ce scenario (crise socio-politique et économique du pays), ils pourraient retrouver la clé perdue qui suscite tant de préoccupations  depuis des décennies en milieu haïtien.

Après avoir lu ‘’ les prophéties de Kadhafi’’, nous arrivons à comprendre certaines réalités de la géopolitique dans le monde. Les américains avaient organisé un complot en collaboration avec un petit groupe de libanais sur l’assassinat de Mohamed Kadhafi, l’ancien président du Libye, juste avant sa mort, il avait déclaré que ‘’ le terrorisme est une chose sans fin qui se propage dans le monde’’. Le terrorisme est répandu  sur toute l’étendue de la terre, Kadhafi l’a bien signalé pour les gens vivant dans la planète terre. Pour cela, nous pouvons dire que les bandits terroristes considéreraient  comme notre lot en Haïti. 


Auteur: Ganel JOSEPH, Psychopédagogue, Master en Psychologie du développement de l’enfant et de l’adolescent 

Ouanaminthe, le 14 -12-2022 


mardi 20 décembre 2022

NORD-EST//ÉDUCATION : OUANAMINTHE MARQUE DES POINTS À TROU-DU NORD GRÂCE À Mlle Natacha JEAN-BAPTISTE.


Une étudiante en 4e année de médecine au Campus Henri Christophe de Limonde, Natacha Jean-Baptiste, vient de recevoir, ce dimanche 18 Décembre 2022, un diplôme en Communication Radio/Télé, Journalisme et Français au Centre de Communication et d’Informatique de Trou-du-Nord (CECIT). 

Avec ces nouvelles connaissances, la jeune Ouanaminthaise nourrit de grands rêves. Dans son parcours professionnel, Mlle Natacha compte, d’abord, aider la communauté à bien jouir de ses droits les plus fondamentaux comme le droit à l’information et le droit à la santé. Elle compte, ensuite, contribuer au développement de la communauté, à la promotion des droits de la femme et des enfants, à la promotion de la paix, au renforcement des capacités des jeunes, etc.

« Aider la population à avoir libre accès à l’information, faire connaître les droits des enfants, expliquer comment gérer la santé des enfants, aider les jeunes via des conférences sociales et médicales en ligne constituent en quelques sortes mes objectifs » a-t-elle déclaré fièrement. 

Sacrée lauréate de sa promotion baptisée « Nelson Mandela » Mlle Natacha  Jean-Baptiste a, dans son discours circonstanciel, invité les jeunes à choisir l’école, à faire des choix judicieux pour pouvoir gagner dignement leur vie et contribuer à la transformation positive de la mauvaise dynamique nationale en citant Nelson Mandela qu’elle considère comme étant un symbole : 

« L’Éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde » a-t-elle rappelé.

Par ailleurs, Mlle Natacha croit que les diplômés sont les dessinateurs-trices de leur propre destin. Et, elle a tout expliqué dans une simple phrase. Elle a aussi mise en évidence leur joie et la fierté des parents.

« Notre assiduité sur les bancs de cette école justifie l’envie de chacun à prendre part dans le progrès de la vie socio-professionnelle du pays. Nous avons une joie débordante qui nous traverse parce que nous mettons un plus dans nos vies. Nos parents peuvent en être fiers » a-t-elle déclaré. 

Dans le même temps, Mlle Natacha continue de croire que tout est possible à qui rêve, ose, travaille, et n’abandonne jamais. Elle a fait référence à la légende sud-africaine Nelson Mandela pour bien expliquer ce que signifient vraiment le courage et la liberté.

« J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre. Et,  être libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaines ; c’est de vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres ». 

La jeune pousse Ouanaminthaise a pris le soin de partager tout ce qu’elle sait plus ou moins du Prix Nobel la paix 1993, premier président noir de l’Afrique du Sud, Nelson Mandela.

 « Il est l’un des plus grands orateurs du monde, un spécimen que chacun de nous en tant que récipiendaire et vous qui êtes ici présents, tous, nous devons suivre pour poursuivre l’itinéraire de l’éloquence. Car, Nelson Mandela montre clairement qu’avec un grand cœur, on peut conquérir le monde à travers l’honnêteté, la sincérité, la simplicité, l’humilité, la générosité, l’absence de vanité, la capacité à servir les autres, etc. » a-t-elle précisé.

Cette jeune Ouanaminthaise est vraiment bourrée de talent. Avec un style propre et charmant, éloquente, une voix d’or et angélique,  Mlle Natacha  mérite de l’accompagnement pour qu’elle puisse donner sa contribution à l’essor de notre si belle profession. 


Auteur : Mathieu Philomé

Journaliste, Juriste, Promoteur de droits humains.


lundi 19 décembre 2022

Nord-Est/Économie : Premier Anniversaire, Premier Succès pour l’OCEDO dans le Mutuel Solidarité (MUSO).


Ce dimanche 18 Décembre 2022, l’Organisation des Citoyens Engagés pour le Développement de Ouanaminthe (OCEDO) a célébré son tout premier anniversaire de fondation. En l’occasion, diverses activités ont été réalisées au domicile privé de son président, sis en face de l’école nationale de Sance pour marquer cette date d’une pierre blanche. Danses, chants spéciaux, restauration, distribution d’enveloppes chargées, sont entre autres faits marquants de cette journée. 

Fondée le 13 juin 2021 à Sance, une localité de Savane-Longue (troisième section communale de Ouanaminthe) avec moins de 20 membres, l’OCEDO n’a pas eu besoin de temps pour grandir. Car, tout de suite après, 150 membres ont été enregistrés dans son MUSO : Mutuel Solidarité. 

Pour commencer, les membres ont cotisés avec une somme de 100 à 1000 gourdes. Après chaque cotisation, un ou plusieurs membre-s peut/peuvent prêter cette somme à un taux de 5%. Et, à la fin de cette première année, notamment ce dimanche 18 décembre 2022, chaque membre reçoit son capital avec un intérêt de 23% sur le montant global cotisé.

Selon le président de l’OCEDO, Mr. Winsly Joseph, le MUSO connait un succès fou pour sa grande première puisque le comité parvient à collecter la bagatelle somme de 3 731 150.00 gourdes comme cotisation avec un bénéfice de 24,68%, soit 738 750.00 gourdes. 


Mr Winsly en a profité pour faire part des grands projets de l’Organisation des Citoyens Engagés pour le Développement de Ouanaminthe (OCEDO) qu’il dirige pour l’instant. L’OCEDO ne compte pas rester trop longtemps au rang de Mutuel Solidarité (MUSO) dit-il. Il a également cité les conditions/critères qu’il faut remplir pour intégrer l’OCEDO et du même coup devenir membre du MUSO.

« Le projet est très grand. Nous avons une équipe qui pense pour l’OCEDO. Dans les années à venir, nous comptons créer une coopérative ou une caisse populaire. Je ne sais pas pour l’an prochain, mais cette année, seuls nos membres ont eu accès à notre argent. Enfin, pour devenir membre, on a besoin d’une pièce d’identité, 250 gourdes pour l’inscription et 1000 gourdes pour un maillot » a-t-il conclu.

Notons que Mr. Toto Wilvick, membre du cartel CASEC de la section communale participait activement aux activités de l'OCEDO.

Plus d'un pensent que l'OCEDO apporte clairement un brin d’espoir aux résidents de Ouanaminthe et des villes avoisinantes.


samedi 17 décembre 2022

OUANAMINTHE/EDUCATION : PREMIÈRE DÉCENNIE POUR LE CEPCOM, DÉJÀ GRAND RENFORCEMENT DES MÉDIAS LOCAUX.


Ce Samedi 17 Décembre 2022, rappelle le 10e anniversaire du Centre Pratique de Communication Moderne (CEPCOM). Oui, déjà une décennie depuis que cette école a été fondée à Ouanaminthe par le jeune Mathieu Philomé.

Lors d’un entretien réalisé la veille avec le PDG, il a dressé un bilan positif et partagé sa vision avec les lecteurs-lectrices du journal en ligne Liberté Infos dont il est également le Directeur General.

« L’objectif était d’une part, d’aider nos médias à avoir des professionnels locaux pour réduire leurs dépenses et du même coup leur permettre de mieux contribuer au développement de la communauté via la participation active des journalistes ayant une même identité/affinité.  


D’autre part, c’était pour répondre au besoin des jeunes désirant étudier la communication radio-télé et dont leurs possibilités ne leur permettait pas de se rendre à Cap-Haitien ou à Port-au-Prince pour trouver une bonne école » a-t-il martelé. 

Ainsi, il faut noter qu’avant le CEPCOM, d’autres centres de formation en communication ont été créés. On doit se rappeler d’INMC (Institut National des Métiers en Communication) de Lizier Alex, d’ISCORATEL (Institut de Communication Radiophonique et Télévisuelle) de notre conteur Wilner Altidor. Malheureusement, ils n’ont pas fait long feu. Même s’ils ont eu le temps d’accoucher des jeunes très talentueux comme Thélusma Dieuseul, Joseph Hérold Monfiston et Luc-Charles Simon dit Don Simon. Les deux premiers pour INMC et l’autre pour ISCORATEL.

Cependant, avant l’existence du CEPCOM, explique-t-il, (Philomé Mathieu) les médias locaux étaient encore obligés de se miser sur des pros de la radio venus d’autres contrées du pays comme le Cap-Haïtien par exemple, afin qu’ils (les médias) puissent offrir un bon service à la communauté. Et, cette pratique fut, selon lui, un véritable fardeau pour les propriétaires des médias. Car, ils devaient assurer non seulement le paiement mensuel, mais aussi la nourriture, le logement et tout ce qui va avec (lessive et service ménager), etc. » 

« L’avènement du Centre Pratique de Communication Moderne (CEPCOM) a, un peu, diminué le problème que constituait la prise en charge des journalistes au sein des médias locaux. Je crois, en fait, qu’il est souvent facile d’ignorer les résultats positifs de l’autre même si on ne peut pas les éliminer. Donc, du 17 Décembre 2012 à 17 Décembre 2022, soit 10 ans plus tard, je suis fier de mon projet malgré les contraintes.  Car, pendant cette période, le CEPCOM  a pu contribuer à la formation de plus d’une centaine de jeunes d’horizons divers.  Certains sont déjà aux services des médias locaux et de la Ouanaminthaise » a déclaré maître Mathieu Philomé à l’occasion de ce 10e anniversaire. 

Il en a profité pour citer quelques noms de la longue liste de jeunes professionnels formés au Centre Pratique de Communication Moderne (CEPCOM) qui collaborent avec les médias de chez nous (Ouanaminthe).  

Luckson Joazard dit Kenny (Ouanaminthe Infos Plus et Radio Télé Border Power), Thélusma Ajas (Ouanaminthe Infos Plus et Radio Universelle), Louinet Sainvil (Radio Télé Border Power), Henri-Claude Mathieu dit Optimiste le Sage (Optimiste Média Production, Radio Télé Border Power et Radio Télé Wanavision), Pierre Shedlove (Radio Massacre), Léonel Séjour (Radio Bada, Radio Massacre), Cénor Misterline (Radio Idole), Renaud Nelson et Yvon Recilus (Radio Alliance), Oxilas Guerlin (Nord-Est Info, Radio Bada), Elie Joanis et Joseph Judelin (Script Média TV), Pierre Dieusel, Thoribe Dieufort, Robinson Seldon, Wilberto Charles, (Liberté Infos), Valcin Bernard, Wislin Joseph (Radio Canarie).


« Jusqu’alors, le travail est fait même si l’objectif n’est pas encore tout à fait atteint. C’est notre décennie et les médias sont renforcés. Et, maintenant, c’est à la communauté de juger puisque seul l’avenir nous dira le reste » a-t-il conclu.

Auteur : Jameson Génard 

Reporter-Photojournaliste stagiaire de Liberté Infos


dimanche 11 décembre 2022

WANAMENT/SOSYETE SIVIL: PLIZYÈ SEKTÈ TE REYINI AYÈ 10 DESANM 2022 A POU METE KANPE YON NOUVÈL ESTRIKTI BYEN DJANM POU SOVE WANAMENT.


Nan okazyon selebrasyon “Jounen Mondyal Deklarasyon Inivèsèl Dwa Moun” 10 Desanm 2022 a, yon gwoup sitwayen nan Wanament te chita nan Lise Kapwa Lamò (zòn Sans) nan lide pou yo te kapab diskite sou divès kalite pwoblèm kap sakaje labil kominote a, epi rive mete kanpe yon gwo estrikti ki reyini plizyè sektè nan sosyete sivil la. 

Li te 10 zè 40 minit lè rankont lan te kòmanse. Psikològ Spenceur B. Celestin ki tap jwe wòl moderatè te swete tout moun yo byenvini epi l tou kòmanse avèk pwosesis prezantasyon (endividyèl) chak moun.

Aprè seri prezantasyon yo, moderatè a  te bay objèktif rankont la kote tout moun te anbwase lide a. Philomé Mathieu, ki te la kòm reprezantan Laprès, te jwenn posiblite pou l te eksplike patisipan yo kisa Sosyete Sivil ye, ki wòl li, ak ki ansanm de moun ki ka fè pati de Sosyete Sivil.

Eksplikasyon li yo te valide, ou ta di se yon sesyon fòmasyon li tap fè. Li te pran anviwon 10 minit pou rive eklèsi patisipan yo sou kesyon Sosyete Sivil yo toujou tande pale de li a. 

Tou swit aprè, moderatè a, Spenceur te deside pataje eksperyans li te fè nan Fakilte Etnoloji nan pòtoprens avèk patisipan yo. 

« Se yon Fakilte ki bay anpil moun ki souvan ap batay kont move ajisman otorite yo anvè mas pèp la Men, jan de batay sa yo pa janm rive abouti koz anpil minis ak lòt gwo chabrak yo nan pouvwa an plas la toujou chwazi yon ti pati nan moun kap fè revandikasyon yo pou ba yo kòb oubyen ba yo Bous Etid pou febli mouvman an." 

Psikològ la te pale konsa, yon fason pou l te raple tout moun se nan yon batay ki pa gen pri,  ki pa achtab nap antre jounen jodi a.

 « Se yon moman konsa mwen tap tann. Lè m patisipe nan jan de rankont sa yo, mwen toujou santi m konfòtab » sa se deklarasyon Enjenyè David Jn-Baptiste ki te pran lapawòl nan okazyon an.

Mèt Denis Jean-Baptiste te kritike sitwayen ki di yo se Sosyete Sivil nan Wanament. Selon limenm, moun sa yo pa rèspèkte ansanm prensip pou yon moun ta fè pati yon Sosyete Sivil. 

Sou bò pa li Sanba Joe The Best ki se yonn nan reprezantan sektè Vodou a nan rankont sa a, te deklare li santi l kontan pami nou, li pwofite mande pou envitasyon yo kontinye fèt. Pilwen, Joe The Best te pwopoze pou n envite lòt moun ki di yo se Sosyete Sivil Wanament la pou vin ranfòse mouvman sa ki pral pote tout revandikasyon popilasyon an.

Madam Cherenfant Mombetha, reprezantan gwoupman fanm yo, sèl grenn fanm ki te patisipe nan premye rankont sa a, te pwopoze pou genyen bon jan emisyon sansibilizasyon ki fèt nan vil la.

« Mwen pwopoze pou n fè yon emisyon radyo kote n kapab eksplike popilasyon an kisa ki Sosyete Sivil la tout bon vre, paske li pa nòmal pou chak grenn moun ap di yo se Sosyete Sivil. »

Fòk nou di, tou swit aprè tout entèvansyon sa yo, moderatè a te pwopoze pou n diskite sou plizyè pwopozisyon ki te fèt avèk definisyon nan lang franse pou te rele estrikti nou deside mete kanpe a. ROSCO - FOSCO - POSCO.

Aprè yon ti diskisyon, nou te pase nan etap vòt ak men leve pou chak non yo. Finalman, tout patisipan yo te vote FOSCO (Fédération des Organisations de la Société Civile de Ouanaminthe) kòm non Ofisyèl estrikti sila a.

Nan menm moman sa, yo te wè nesesite pou te fòme yon komite pwovizwa (11 manb) avèk reprezantan divès sektè ki te prezan ak sila yo ki te motive absans yo, men ki te rive enfòme de aktivite sa a pandan dewoulman rankont lan. Nap presize, komite a rezève plas pou kèk sektè ki pat gen posibilite reponn a envitasyon an tankou Legliz, Moun Andikape yo avèk Chofè Taksi Moto yo. 

Pami sektè ki te patisipe nan rankont lan, nou kapab site : Mouvman Fanm yo (Platfòm Jan Nòdès), Laprès, Peyizan/Agrikilti, Vodou, Ouvriye, Ansèyan, Espò, OKB, Andikape yo, Antreprenè yo, elatriye. Me lis moun ki nan komite sa a ki manke 2 manb.

Kòdonatè : Celestin B. Splendeur (OCEC)

Vis-Kòdonatè : Jn- Baptiste David (Laprès)                                  

Responsab Relasyon Piblik : Chérenfant Mombetha (Reprezantan Fanm Nòdès)                   

Sekretè : Philomé Mathieu (Laprès)                             

 Sekretè Adjwen : Ednel Fils-Aimé (Ansèyan)                       

Delege : Joseph Gary (Espò)

Delege : Pierre Ashma (Peyizan/Agrikilti)   

Delege : ………………………..(Fanm nan Legliz)                   

Konseye : Julien Geffrad (Vodou)

Konseye :  Jean Rodelin (Ouvriye).    

Trezoryè : ……………………..   (Fanm pami Andikape yo).         

Fè presyon sou sou otirite nan Leta a pou yo rive fini pwojè enfrastrikti yo tankou Plas Piblik Wanament, Pak Jwèt Gaya, Plas devan Simetyè a, elt., batay pou popilasyon an jwenn bon jan swen sante, dlo potab, sekirite, elktrisite, manje ak edikasyon, gaz selon evolisyon mache entènasyonal la, batay pou fè respekte dwa ak diyite ouvriye yo avèk migran yo, se kèk pami pwen FOSCO pral batay pou yo nan benefis kominote a.

Nap raple, FOSCO (Fédération des Organisations de la Société Civile de Ouanaminthe) se pa premye estrikti ki monte nan komin nan avèk misyon pou fòse Leta fè travay li epi defann tout sa ki nan enterè kolektivite a nan kad travay li kòm Sosyete Sivil.

Yon dosye nap swiv…


Otè : Jameson Génard

Repòtè, jounalis Fotograf Liberté Infos


Ouanaminthe/Société civile: La PÒSWA ne chôme pas, des séances de formations et d'informations se multiplient pour la suite de la bataille.


Pour calmer les inquiétudes d’une multitude de personnes en attente des nouvelles de cette structure qui a fait secouer les autorités des deux côtés de la frontière, il est de bon ton qu’elles sachent que la PÒSWA (Platfòm Òganizasyon Sosyete Sivil Wanament), n'a pas chômé. À juste titre, un atelier de formation sur la justice, particulièrement sur les accords et conventions sur les droits des migrants signés et ratifiés par la République Dominicaine, a été organisé par la commission de pilotage de la PÒSWA ce Samedi 10 Décembre 2022 au local de l'AJSO (Association des Journalistes Solidaires de Ouanaminthe) au profit de ses membres.

En effet, le Bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Fort-Liberté, Me Evens Fils, principal intervenant à cet atelier a fait un exposé magistral sur la situation des violations des droits des migrants haïtiens en terre voisine. Du même coup, juriste dans son âme et son esprit, Me Fils a fait un inventaire des différents accords et conventions signés et ratifiés mais bafoués dans le cadre d’une chasse aux noirs orchestrée par les ultranationalistes dominicains.

À côté des débats sur la violation des droits des migrants, la lutte contre la corruption et l’impunité, véritable cheval de bataille de la PÒSWA, a été à l’ordre du jour. Et ce, en présence d’autres juristes ainsi que d’autres professionnels d’horizon divers, Me Fils a fait un état des lieux sur beaucoup de cas de corruptions et d’abus de pouvoir dans la communauté Ouanaminthaise. Il a  même pointé du doigt une liste d’institutions publiques (Douane, DGI, Mairie, ONA, CODEVI, etc...) où la corruption et la violation des lois sont des règles.

Dans ce même contexte, pour mener à bien cette bataille, la PÒSWA se voit dans la nécessité d’élargir ses horizons à travers des planifications, des prises de contacts avec d'autres organisations locales et nationales ainsi que dans la diaspora haïtienne qui se multiplient dans l’objectif de poser des bases solides pour la construction d'une société civile forte et dynamique.

A l'issus de cet atelier, plusieurs résolutions ont été prises pour orienter le champ d’action de la PÒSWA pour la fin de cette année, dont on peut en citer quelques-unes:

1-Dénonciation de la violation des droits humains en République Dominicaine dans les médias locaux et internationaux

2-Contestation de la candidature de la République Dominicaine au conseil des droits de l’homme à l’ONU ;

3-Déposer des plaintes auprès de la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme contre la République Dominicaine.

4-Mener une lutte acharnée et bien planifiée afin d’éradiquer le fléau de la corruption et l’impunité dans la commune de Ouanaminthe.

Ainsi, pour répéter Mme Wideline PIERRE, ex-Directrice Départementale du Ministère de l’Environnement du Nord-Est : « On ne peut pas construire une société digne et prospère en Haïti sans proscrire la corruption et l’impunité. Les corrompus ne sont aussi forts que l’on pense, ils ont seulement profité de la faiblesse et du laxisme des gens de bien. Et pour remettre cette pendule à l’heure, il nous faut une société civile forte, dynamique et consciente ».

Soulignons que cette activité fait partie d'un ensemble d'initiatives clairement définies dans l'agenda  des actions de la PÒSWA se concentrant pour le moment sur certains axes prioritaires comme : l'Agriculture, la Santé, l'Éducation et la Justice.


Auteur : Jackenson ACCILIEN
ING. Agronome/Politologue/Journaliste

dimanche 4 décembre 2022

Nord-Est/Scandale judiciaire : Viol sur mineure à Ouanaminthe, Me Jean Schiller Schoull’s Abellard serait dans le collimateur de la justice pour son implication présumée.


Selon des informations circulant sur les réseaux sociaux, notamment Facebook faisant état de l'implication présumée de Me Jean Schiller Schoull’s Abellard dans un dossier de viol sur mineure dans la communauté Ouanaminthaise, des journalistes du journal en ligne Liberté Infos ont mené une petite enquête en vue d’élucider la question. 

En fait, nos sources révèlent qu'il est bel et bien trempé jusqu'au cou dans le dossier. Cependant, il n'est pas accusé de viol. Il lui est tout simplement reproché le fait d'avoir rédigé un acte sous seing privé dans le cadre d'un dossier de viol sur une mineure âgée de seulement 16 ans.

Il a agi justement pour remporter le gros lot, dit-on. Ainsi, il a conclu une entente à l'amiable avec le présumé agresseur Pierre Atoune pour la bagatelle somme de 750,000.00 gourdes. Et, il (Pierre Atoune) devait s'acquitter de cette dette en deux termes. Un premier versement de 500,000.00 gourdes a été fait illico. Et, un bref délai a été octroyé à Pierre Atoune, hougan et présumé agresseur pour faire le second versement et ceci sous fonds de menace. 

"Passant ce délai, cette entente sera considérée comme nulle et les parents sont autorisés à prendre la voie légale" lit-on dans cet acte.

« L'objectif était d'étouffer l'affaire et d'empêcher à la victime de prendre le chemin de la justice » a-t-on appris d’une source fiable.

Par ailleurs, dans ce document qu'il (Me Jean Schiller Schoull’s Abellard) dit rédiger au nom de la loi, il reconnaît que la victime est une mineure. Mais, cela ne lui a pas empêché d'avoir le culot de conclure une telle affaire seulement pour empocher un magot. 

"Il a rédigé l'acte de vente de l'enfant comme celui d'une chèvre rien que pour se faire de l’argent" ont déploré certains internautes suite à la publication de l'acte sur Facebook.

Selon ce qu'on peut lire dans l'acte publié,  il a été rédigé en juillet 2021 par Me Jean Schiller Schoull’s Abellard. 

Heureusement, au cours du mois dernier, le dossier a été rendu public et des instances compétentes concernées s'impliquent déjà à fonds. Nos sources révèlent que des arrestations ont été récemment réalisées dans le cadre de cette affaire.

En effet, Jean-Jose Phanord et Roudeline Aristil, respectivement père et mère de la victime ainsi que le présumé agent infracteur Pierre Atoune ont été arrêtés et placés en détention provisoire.

Toujours selon nos sources, la victime a reçu récemment une convocation pour être prochainement entendue par les autorités judiciaires. Et, d’autres arrestations vont être prochainement effectuées selon une source officielle.

Considérant que l'Institut du Bien-Être Social et de Recherche (IBESR), institution chargée de la protection des mineurs est déjà saisi de l'affaire.

Considérant que la Brigade de Protection des Mineurs (BPM) travaillant de concert avec l'IBESR, existe dans la commune de Ouanaminthe.

Considérant que les parents de la victime et le présumé agresseur pour lesquels Me Jean Schiller Schoull’s Abellard avait conclu l'affaire à l'insu du système judiciaire, sont déjà en détention.

Considérant que l'article 44 du code pénal haïtien stipule que "les complices d'un crime ou d'un délit seront punis de la même peine que les auteurs même de ce crime ou ce délit, sauf les cas où la loi en aurait disposé autrement."

Considérant que les articles 44, 45,46 et suivants du code pénal haïtien traitent de la sanction réservée aux complices des crimes ou délits.

Considérant que des rumeurs font état de manśuvres bien orchestrées par Me Jean Schiller S. Abellard pour faire libérer les détenus susmentionnés avec la complicité du juge Jacquelin François qui est responsable du dossier, en vue d'étouffer l'affaire.

Des voix (vox populi) s'élèvent pour demander des explications aux autorités judiciaires compétentes sur la non arrestation de Me Jean Schiller Schoull’s Abellard, complice avéré dans le cadre de cette affaire.

Des voix s'élèvent également pour exiger l’arrestation de Me Jean Schiller Schoull’s Abellard pour entrave à la justice en osant participer à de tel crime malgré ses connaissances juridiques. 

Des voix s'élèvent aussi pour inviter les organisations de défense des droits humains et celles de la société civile à veiller à ce que la lumière soit faite dans ce dossier, que justice soit rendue à la victime et que les coupables soient punis conformément à la loi. Car, dit-on, "Dura Lex, Sed Lex : La loi est dure, mais c’est la loi."

Au regard de cet adage "Nul n'est au-dessus de la loi", il est de bon ton que la justice agisse pour le bien-être collectif, spécialement dans cette affaire. 


Auteur : Philomé Mathieu

Journaliste, Juriste, Promoteur de droits humains 


jeudi 1 décembre 2022

Jounen mondyal SIDA: Anpil pwofesyonèl nan domèn lasante ak divès lòt pèsonalite mande pou yo pa estigmatize ni majinalize moun kap viv ak VIH la nan san yo.


Nan okazyon selebrasyon Jounen Mondyal Lit kont SIDA, 1er Desanm 2022, jounal an liy Liberté Infos te pale ayè Mèkredi 30 Novanm 2022 a, avèk divès pèsonalite kap travay nan domèn Sante ak Dwa Moun, yon fason pou n te rive jwenn avi pa yo sou maladi sa a moun atrape nan fè bagay san pwoteksyon.

Doktè Ivens Louius, ki se fondatè ak direktè FONHARE (Fondation Haïtienne de Réhabilitation) mande stop ak tout inegalite sosyal kont moun kap viv ak jèm viris SIDA nan san yo. Selon Doktè Ivens inegalite sa yo prezante sou divès kalite fòm nan sosyete a.

« Inegalite sa yo tradwi pa baryè lan pwogrè pou'n fini ak SIDA lan mond lan, pa trètman de kalite ki pa disponib pou tout moun e tout moun pa genyen bon jan depistaj ak prevansyon pou n konbat kòrèkteman SIDA. Anplis, manke bon jan politik piblik pou lite kont stigmatizasyon ak eksklisyon moun kak viv ak viris lan ap fè fas chak jou Bondye mete. FONHARE ap mande enklisyon ak bon jan trètman pou tout moun kap viv ak VIH/SIDA an Ayiti. » 

Sou bò pa li, Mis Gabriel-Ange Jean-Denis kap travay nan Dwa Moun, espesyalman avèk kategori sa a nan SJM-Haiti, pwofite okazyon an pou l swete tout moun kap viv ak viris la nan san yo bon kouraj, lanmou epi li mande kominote a pou pote sipò moral bay  moun sa yo.

Mis Gabriel-Ange fè konnen « VIH la pa yon fatalite jan anpil moun nan sosyete a ta vle fè kwè sa. Men, pou sa kontinye, tout moun ki konnen estati yo e ki sou medikaman dwe kontinye pran medikaman yo fason yo dwe pran li. » 

Nan kad yon ti rapèl Mis Gabriel-Ange tap fè, li di: « VIH pa SIDA, men pito SIDA se yon konsekans grav de VIH pou moun ki pa pran medikaman yo ».

Mis Gabriel-Ange  te tou pwofite okazyon an pou l raple tout moun « VIH la se yon maladi li ye tankou tout lòt maladi ye. Selon sa l di, maladi VIH la mwen grav pase anpil lòt maladi paske avèk medikaman jounen jodi an yon moun ka viv anpil ane ak viris la nan san li, sa ki diferan pou anpil lòt maladi. Pou sa, nou vle mande moun kap stigmatize ak diskrimine moun sa yo yon poz sou pratik sa a. Yo dwe konnen moun kap viv ak viris la se moun menm jan ak yo tou. » 

Mis Gabriel-Ange  te retounen sou temwanyaj yon PVVIH tap bay nan kad yon fòmasyon li tap patisipe, sa te fè l mal anpil.

« Yon jèn tap di li te vle rantre nan lapolis e akoz estati li, li te sibi yon diskriminasyon, yo te di l yo pa pran moun sa yo bò isit la. Li tap di fason li santi l anfòm pou l ta entegre enstitisyon sa a, men yo te di l se pat plas pa l. Pou rezon sa a, Nap mande leta anplas la, moun ki konsène yo, panse ak moun sa yo paske yo se moun menm jan ak tout moun. Donk, yo gen dwa tou pou yo viv e genyen yon travay desan, sa pa dwe yon rezon pou pòt fèmen pou yo, sitou kounyè a ak medikaman ki genyen disponib pou moun sa yo.» 

Pilwen, Mis Gabriel-Ange mande tout moun an jeneral pou kontinye pwoteje tèt yo a chak fwa yo dwe rantre nan rapò seksyèl, se meyè fason an pou n pwoteje tèt nou kont VIH la.

« Mwen di non a stigmatizasyon, diskriminasyon, inegalite ak eksklizyon kont moun kap viv ak viris VIH SIDA » sa se mesaj Jean Anthony BAZILE