vendredi 1 juillet 2022

Nord-Est/Justice: L’affaire Jean-Baptiste BIEN-AIMÉ et Watson Saint-Lot est déférée au Cabinet d’Instruction.


Suite à l'altercation qui a eu lieu à la sortie de la douane de Ouanaminthe le jeudi 23 juin 2022 entre l'ex- Sénateur Jean-Baptiste BIEN-AIMÉ, et l'agent de la Polifront, Watson Saint-Lot, par l'intermédiaire de ses avocats, Mr Bien-Aimé a porté plainte contre le policier. De ce fait, Watson Saint-Lot (le POLIFRONT) accusé d’avoir giflé Mr BIEN-AIMÉ, a été convoqué par le commissaire du gouvernement près le Tribunal de Première Instance (TPI) de Fort-Liberté Me Eno ZEPHIRIN.

Comme convenu, l'agent de la Polifront, Mr Watson Saint-Lot, s'etait présenté, ce  mercredi 29 juin 2022, sur le parvis du Commissaire ZEPHIRIN pour répondre aux accusations de l’ex-Sénateur Jean-Baptiste BIEN-AIMÉ. Apres l’audience, Me ZEPHIRIN a déféré le dossier au cabinet d’instruction. 

Mr BIEN-AIMÉ, accompagné de sa batterie d'avocats, constituée de: Me Thérèse Saintelin Bien Aimé, Me Faudelin Pierre et Me Rithaudel Cadet, ce mercredi 29 juin dans l'après-midi, a donné une conférence de presse au cours de laquelle il a pris le soin d’expliquer le déroulement de l'évènement. 

« Je revenais de la République Dominicaine et j’ai quitté la barrière Est (coté dominicain) vers les 3h50 PM. Après avoir passé au bureau de l'immigration et l’émigration haïtienne à Ouanaminthe pour mettre  le sceau d'entré, il était environ 4h20 lorsque je suis arrivé à la barrière de sortie (côté Ouest). Et, c’est là qu’un agent de la Polifront du nom de Sylvestre Paulin a déclaré que les voitures ne sont pas autorités à traverser après 4h00. Estimant que l'heure de la fermeture des bureaux de l'immigration et de la douane n'est pas encore arrivée, j’en ai profité pour rappeler au policier qu’il n’est pas de son ressort de décider quand la barrière frontalière doit être fermée ou pas. Cela revient aux douaniers et aux agents de l'immigration. C'est là que son collègue Watson a rétorqué » a-t-il expliqué.

Watson a mis tout son poids dans la balance. « Comment osez-vous parler à un chef de cette manière ? » a-t-il demandé à Mr  BIEN-AIMÉ. Et, après les échanges très musclées entre l’ex-sénateur et le policier, ce dernier lui a administré une gifle. Il a, illico, appelé Me Renaud Pierre, juge de paix de Ouanaminthe pour les suites légales.  

En effet, le sénateur a évoqué les articles 254 et 256 du code pénal haïtien qui, dit-il,  condamnent sévèrement un tel acte. Ainsi, il réclame justice et réparation tout qualifiant cette action de déception pour toute sa famille, ses camarades politiques, ses amis et tous ses sympathisants.

Pour le moment, l'affaire est déférée au cabinet d'instruction. Et, Mr BIEN-AIMÉ se félicite d’avoir déjà fait toutes les démarches administratives et juridiques nécessaires. Croyant en la justice de son pays, il reste convaincu que les agissements malhonnêtes du policier Watson ne resteront pas impunis. « Il faut faire de ce dossier un exemple, car beaucoup de sans voix comptent parmi les victimes des agents de la Polifront à Ouanaminthe » a-t-il conclu.

Se montrant insatisfait de la décision du commissaire Eno ZEPHIRIN laissant le présumé agresseur en toute liberté, Mr BIEN-AIMÉ et ses avocats estiment que justice sera faite dans ce dossier. 


À suivre…


Auteur : Jean-Rony AUGUSTIN

Juriste/ Journaliste




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